C'est sur la base de cette lecture politique de notre histoire que les Musulmans exigent aujourd'hui, la laïcité de l'Etat. Mais dans le même temps, et peut-être ceci explique cela, ils ont préconisé, non sans passion, entre autres mesures de rééquilibrage, la libéralisation du régime matrimonial, c'est-à-dire le retour à la polygamie. A la vérité, cette passion donne la mesure d'une rancoeur au minimum séculaire, et permet de comprendre, rétrospectivement, pourquoi après le 24 décembre 1999, certains Imams promettaient à leurs fidèles, qu'ils ne toléreraient plus de "CAFRIS" ou de "DROMINAn" à la tête de l'Etat ivoirien.
C'est 300 ans après le décès du prophète Mohamet que la première nuit du Mahoulid a été célébrée. Et selon la tradition islamique, celui qui se réjouit de la naissance du dernier messager d'Allah, même s'il allait en enfer après sa vie, bénéficie de la clémence du Tout puissant durant un jour équivalent à 1000 ans, selon le calendrier des hommes. C'est cet avantage non négligeable auquel s'est ajoutée, 8 mois de guerre oblige, une aspiration profonde de retrouver la paix en Côte d'Ivoire qui a mobilisé presque tous les fidèles d'Allah d'Abidjan à la mosquée de la Riviera Golf dans la nuit du lundi 12 au mercredi 13 mai dernier. Le premier ministre Seydou Diarra, le président de l'Union Africaine Essy Amara, ler ministre des Cultes Gnonkonté Désiré et celui des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) Amed Bakayoko étaient présents.
L'imam El Hadj Bakary Chérif, président du Front de la Oummat islamique (FOI) a animé un point de presse, hier, au siège de l'organisation, à Attécoubé.
Depuis le mardi 12 mai dernier, la télévision Al Bayane émet sur le bouquet Canal+Afrique (le canal 208). Le directeur général du groupe média Al Bayana, l’imam Cissé Djiguiba Abdallah, a animé une conférence de presse, hier jeudi, au siège de sa structure sis dans l’enceinte de la grande mosquée de la Riviera Golf (Abidjan-Cocody), pour la présenter à la communauté nationale et internationale, mais aussi situer l’opinion sur la vision, les missions, les objectifs et la cible de cette chaîne nouvellement créée.
Comme l'année dernière, chaque pèlerin ivoirien payera cette année la somme de 1,5 million FCFA pour se rendre à la Mecque en vue de réaliser le 5ème pilier de l'islam. Cette nouvelle a arraché, hier, lors du lancement officiel du Hadj 2009, à l'Hôtel Président de Yamoussoukro, de chauds applaudissements à la communauté musulmane fortement représentée par ses principaux leaders tels que El Hadj Boikary Fofana, président du COSIM, El Hadj Idriss Koudouss Koné, président du CNI, El Hadj Cherif Bakary, président du FOI, et El Hadj Moussa Fadiga Farouk, président de l'AMSCI.
Le Hadj 2010 a été lancé officiellement hier à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la culture de Treichville, par le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, président de la cérémonie.
1,5 million FCFA. C'est le montant que devront débourser les candidats au Hadj 2011. L'annonce a été faite, hier, à la Caistab au Plateau, par Konaté Sidiki, ministre de l'Artisanat et des Pme, au nom de son collègue de l'Intérieur, Hamed Bakayoko. C'était lors du lancement officiel du Hadj 2011. Il a ajouté que ce montant a été décidé après concertation avec la communauté musulmane, le ministère de l'Economie et des Finances et celui de l'Intérieur.
Le président Laurent Gbagbo recommande à la communauté musulmane de Côte d'Ivoire de s'impliquer davantage dans l'organisation du pélérinage à la Mecque (Hadj) en vue de sa réussite. Il a promis de recevoir cette communauté dans une à deux semaines pour applanir les difficultés relatives au Hadj. Il a fait cette promesse, hier, lors de la cérémonie de rupture du jeûne, à la grande mosquée de la Riviera Golf (Cocody), à l'invitation du Conseil supérieur des Imams de Côte d'Ivoire (Cosim).
La commission nationale solidarité du conseil national islamique (CNI) a offert le jeudi 20 octobre dernier des vivres et non vivres à des structures abritant des personnes démunies ou oeuvrant dans le sens de leur bien-être social. "C'est une recommandation de Dieu. En cette période de jeûne, chaque musulman doit faire la charité, partager avec les autres et se réconcilier avec ses ennemis", a déclaré l'Imam Koné Ibrahim, président de la commission nationale solidarité.
Le Conseil du HADJ 2004, remercie publiquement le Président de la République, Laurent Gbagbo et M. Cheick Fofana pour avoir débloqué la situation concernant le Contentieux du HADJ 2004 comme il l'avait promis.
C'est avec consternation que la Communauté Musulmane de Côte d'Ivoire a appris l'attentat perpétré contre l'avion présidentiel Fokker 100 à bord duquel se trouvaient Monsieur le 1er ministre et plusieurs personnalités politiques qu'accompagnaient leurs collaborateurs et de nombreux journalistes.
Les pèlerins ivoiriens, du moins la grande majorité n'ira pas à la Mecque accomplir le 5ème pilier de l'Islam. L'information est tombée hier tel un couperet en fin d'après-midi au cours d'un point de presse animé par le ministre de l'Administration du Territoire, M. Bamba Cheick Daniel.
«Hé, hé, Alassane Ouattara aussi. Deux tonnes de sucre seulement à tous les musulmans du pays ! Vraiment il gâte son nom». Telle fut la réaction d’un «titrologue» hier à Adjamé-Liberté quand il a vu la Une du quotidien “Le patriote” qui faisait cas du don du président du Rdr à la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. En effet, dans la journée du mardi dernier, Alassane Dramane Ouattara a fait remettre, au siège du Conseil supérieur des imams (Cosim), une tonne de riz, deux tonnes de sucre et un million FCFA à la communauté musulmane.
"Nous allons nous rapprocher du monde arabe pour encourager les investissements. Jusqu'à présent, la Côte d'Ivoire ne l'a pas fait. Sous mon mandat, nous allons commencer et particulièrement demander à l'Arabie Saoudite d'installer une ambassade en Côte d'Ivoire pour faciliter le départ des musulmans ivoiriens à la Mecque. Chaque année, des fonctionnaires saoudiens viennent pour les formalités. C'est très compliqué. J'ai déjà discuté avec les hommes d'affaires du Koweit. L'un de mes ministres a déjà visité le Qatar. Les Arabes pourront, au lieu d'aller à Londres et sur les Champs-Elysées, venir ici à Abidjan ".
L'étymologie du mot "religion" nous renvoie à trois mots latins: religio (l'attention scrupuleuse), relegere (recueillir), religare (relier). En un mot, c'est regarder le monde avec une attention scrupuleuse, recueillir et relier.
Au cours de la rencontre du chef de l'Etat avec les confessions religieuses, mercredi dernier, l'imam Idriss Koudouss, notoirement connu comme étant le relais par lequel Alassane Dramane Ouattara tente de prendre les musulmans ivoiriens en otage, a fait deux aveux importants par la voie de son porte-parole.
Enfin, ils sont là ! Hier, dans la soirée, les derniers pèlerins ivoiriens sont rentrés à Abidjan, de retour de la Mecque (Arabie Saoudite). Après donc une première vague de 89, à 1h 45, le dernier groupe comprenant 1211 pèlerins a atterri dans la soirée par deux vols, au grand bonheur de leurs parents, amis et autorités musulmanes venus nombreux les accueillir.
Dans les semaines et mois à venir, les écoles confessionnelles islamiques vont être intégrées dans le système d'enseignement officiel de la Côte d'Ivoire. C'est ce à quoi s'attelle depuis hier, au ministère de l'Education nationale, les acteurs du système éducatif dans le cadre d'une rencontre d'information et d'échanges sur le processus d'intégration des écoles confessionnelles islamiques dans le système d'enseignement officiel ivoirien.
"Femmes musulmanes : quelle participation au processus de réconciliation ? " C'est le thème de la table ronde organisée par l'Association des femmes musulmanes de la commune de Cocody en collaboration avec le Centre culturel américain, le samedi dernier, dans les locaux de l'ambassade des Etats-Unis, à la Riviera-Golf. Cette rencontre a réuni les représentantes de diverses associations musulmanes, ainsi que des déléguées des différents partis politiques.
Le président de la République, Laurent Gbagbo, a accordé, hier, une audience aux imams de Bondoukou. La rencontre a eu lieu à la résidence du chef d'Etat de la capitale du Zanzan où il avait pris ses quartiers dans le cadre de sa visite d'Etat samedi et dimanche derniers dans le département de Bouna.
Ils sont trois guides religieux. Ils se nomment respectivement Supérieur Ediémou Blin Jacob, président du Forum des confessions religieuses, Imam Idriss Koudouss, président du Conseil national islamique (CNI) et Monseigneur Ahouana, Evêque de Yamoussoukro. Ils ont été primés samedi dernier, au Palais de la Culture, par la Société SAFAM-COM dans le cadre du prix dénommé "Prix Média Plus des meilleurs artisans de développement". Ces trois chefs religieux ont été récompensés pour avoir été toujours animés par la recherche de la paix.
"Le maouloud, c'est la fête de la naissance du prophète Mahomet. Celui par lequel Dieu a donné sa miséricorde à l'humanité". Ce sont en ces termes que El Hadj Seydou Sangaré, l'un des conducteurs de la prière du Maouloud islamique (FOI), a défini la célébration qui a mobilisé la communauté musulmane ivoirienne dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mai 2002.