L’organisation du hadj aux pays des Hommes intègres ne se fait point sans couac et les fidèles croyants le savent bien. En effet, celle de l’année 2011 a révélé un profond malaise dans l’organisation.
Qu’est-ce qui se passe au ministère de Jérôme Bougma ? Des agences de voyages sont en colère contre le ministère de l’Administration territoriale sur l’organisation du hadj 2013. Quatre agences de voyage sont soupçonnées de vouloir accaparer l’organisation du hadj, avec la complicité de certains agents au sein du ministère. Pourtant, ce sont 12 agences qui sont détentrices d’agrément pour l’organisation du hadj.
Selon le ministère en charge du pèlerinage, le regroupement des agences de voyage en équipe devrait apporter plus d’efficacité dans l’organisation du hadj 2013. Toutes les 12 agences sont autorisées à recruter des pèlerins. Cette mesure serait intervenue suite à la visite en Arabie Saoudite en mars dernier du ministre Bassolet des Affaires étrangères. Elle portait sur les problèmes récurrents constatés dans l’organisation du hadj au Burkina. Le ministre avait, affirmé qu’il possède «un certain nombre d'éléments qui montrent que le Hadj burkinabè n'est vraiment pas à l'image de ce que le pays donne à la communauté internationale et à l'Arabie Saoudite. » Il faisait observer que «les agences en charge d’encadrer les pèlerins viennent en même temps que les pèlerins et partent quelquefois avant que les pèlerins ne quittent. Ce qui occasionne des désagréments, des souffrances inutiles à des personnes, surtout celles ayant un âge relativement avancé».
Ils ne sont pas légions les descendants d’Adam et Eve qui bénéficient de Ponction populaire de leurs semblables. El Hadj Oumarou Kanazoé était incontestablement l’une de ces espèces rares en voie de disparition. «Patriote, Généreux, homme de consensus, fin médiateur, un modèle, sage, exemplaire...». Chacun y va de ses qualificatifs pour dépeindre la riche vie du vieux Kanazoé. N’a-t-il pas tout fait et tout donné pour trouver grâce aux yeux de ses compatriotes ? Pour certains théologiens émérites, Kanazoé était tout simplement un homme béni. Il incarnait la bénédiction tant tout lui avait réussi : la fortune et la progéniture. Unique fils d’un père cultivateur et d’une mère ménagère, analphabète de surcroit, rien ne prédestinait ce colporteur à jouer ce rôle de leader et de winner. Pourtant, cet homme allait vite se faire une place de choix dans l’histoire de son pays pendant un demi-siècle environ. Il a connu tous les régimes. Depuis la Haute Volta de Maurice Yaméogo à la IVème République de Blaise Compaoré en passant par l’ère Lamizana et l’intermède révolutionnaire. Kanazoé s’est éteint le 19 octobre 2011 à l’âge de 85 ans.... Que dire ou que retenir de cet homme qui a été « trop bon » pour certains? Le lundi 21 novembre à 9h47, le livre de condoléances qui lui est dédié et qui trône au milieu du salon de sa résidence à Yako avait déjà ses 40 pages noircies. Noircies de mots d’estime et d’exhortations divines pour le repos de l’âme de l’illustre disparu.
Eminents membres du Présidium,
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du rapport d’étape circonstancié sur l’opérationnalisation du sénat, Son Excellence Monsieur le Président du Faso a invité le Gouvernement à « élargir les concertations à toutes les composantes sociales et politiques, pour bien asseoir la pertinence du Sénat ». A cet effet, Il a entamé depuis le vendredi 13 septembre / 2013, des rencontres d’échanges avec les différentes composantes de notre société.
Kadhafi et les siens ne célébreront pas ce 1er Septembre 2011, le 42ème anniversaire de leur révolution qui avait renversé le roi Idriss en 1969. La Jamahiriya arabe libyenne a vécu après 42 ans de règne. Une autre révolution est en cours en Libye avec des acteurs dont certains étaient des compagnons du vieux Guide. Le Burkina a reconnu les nouvelles autorités de Tripoli le 23 août dernier. Le drapeau du Conseil national de transition (CNT) flotte dans l'enceinte de l’ambassade libyenne à Ouaga 2000. Biaise a donc tourné rapidement la page Kadhafi tout comme ce dernier l'avait fait de la page Sankara dès octobre 1987.
L’imam de la grande mosquée de Ouagadougou, Aboubacar Sana, a saisi la fête de fin de ramadan pour jeter un pavé dans la mare. A l’instar de l’ambassadeur français, il a aussi déconseillé de franchir la ligne rouge. Comme ce dernier, il n’a pas nommé ce qu’est cette ligne, mais on aura compris le message. Le référendum avec en ligne de mire la révision de l’article 37 de la constitution serait la « fitna » qu’il faut éviter pour garantir la paix et la stabilité au Burkina Faso.
Au nom d’Allah, le Tout Clément, le Très Miséricordieux !
Les musulmans du Burkina à l’instar de ceux du monde entier observent depuis bientôt un mois le jeûne du mois de Ramadan. L’accomplissement de ce troisième pilier de l’Islam est entré dans sa dernière décade durant laquelle la Nuit d’Al Qadr ou Nuit du Destin est la plus recherchée.
Dans la plupart de ses sorties publiques et médiatiques de ces derniers mois, le président Blaise Compaoré avance qu’il a la majorité du peuple avec lui. Ayant cette majorité, il serait alors bien fondé de faire passer tous ses projets de réformes, même les plus controversés comme ceux relatifs au sénat et à la révision de l’article 37 de la constitution. Pourtant, quand on y observe de près, la majorité dont il se réclame est plus fictive que réelle. Sur la base des élections présidentielles organisées au Burkina Faso depuis 1991, les scores obtenus par le candidat Blaise Compaoré n’ont jamais approché la majorité du corps des inscrits, encore moins la majorité du potentiel électoral. Sa majorité électorale a toujours été une minorité dans le corps social.
Au nom d’Allah, Le Très Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux.
Le Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) a le plaisir de vous informer de la tenue du grand dîner-débat qu’il organise chaque année. L’édition de cette année 2013 placée est placée sous le thème « Islam et expression des libertés individuelles : fondements, principes et éthique ».
Les musulmans du Burkina Faso, depuis le 10 juillet dernier, observent le jeûne. Mois de prière, de pénitence et surtout de privations, beaucoup de femmes enceintes désirent pratiquer le jeûne mais aimeraient savoir si le jeûne ne serait pas préjudiciable pour le foetus. Durant la grossesse, le futur bébé se nourrit de ce que la future mère mange et boit. Ainsi une alimentation équilibrée est donc primordiale pour assurer une bonne santé à la mère et au foetus. Pour le bien être des deux, les médecins recommandent une alimentation bien équilibrée à la femme enceinte. La femme enceinte soit pour une grossesse avancée, soit pour une faiblesse physique ou pour une autre raison a la possibilité de rompre le jeûne selon les préceptes islamiques et selon les spécialistes de la santé de la mère et de l’enfant.
Le rassemblement d’un groupe de jeunes musulmans chez l’imam de la grande mosquée de Ouagadougou pour protester contre sa visite chez l’archevêque de Ouagadougou continue de faire des vagues dans la communauté musulmane du Burkina Faso. Accusations mutuelles et sanctions sur fond de règlements de comptes sont tombées au mépris parfois des règles élémentaires de fonctionnement d’une structure associative. La panique semble avoir pris le dessus.
L’imam Aboubacar Sana est une icône dans le milieu des prêcheurs musulmans. Beaucoup de fidèles, surtout les jeunes, ont bu ses prêches dans les mosquées et à travers les radios FM. Sa position sur les fêtes chrétiennes a longtemps été de ne pas y participer, même pas « souhaiter bonne fête » aux chrétiens. Une exhortation bien appliquée à la lettre par certains de ses auditeurs. Se sentant trahis quand ils ont vu l’imam le 30 décembre dernier chez l’Archevêque de Ouagadougou, Mgr Phillipe Ouédraogo faire ce qu’il les a déconseillé durant des années, certains ont décidé de lui demander des comptes.