Quatrième partie du dossier consacré aux facteurs pouvant conduire à la radicalisation et l’extrémisme violent au Bénin. Une restitution de l’« Etude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ». Nous abordons aujourd’hui le foncier, un domaine de grande insécurité dans le nord-Bénin selon le Rapport.
Le débat sur la démographie en cours au Bénin depuis quelques moments a occupé une bonne partie du discours du président de l’Assemblée nationale, lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année 2023 de l’institution. Louis Vlavonou dans son analyse a insisté sur la paternité responsable.
Le commissariat de Dassari dans la commune de Materi, a été attaqué dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juin. Bilan, deux policiers tués, un blessé. Du côté des assaillants, deux individus ont été également neutralisés selon un communiqué de presse de l’État-Major-Général publié le lundi 27 juin.
“À l’occasion du jeûne du mois béni de Ramadan, Je souhaite que la prière de ce mois puisse libérer des énergies d’amour, de tolérance et de paix dans notre pays…
En Afrique la commémoration des indépendances est beaucoup plus désormais des occasions de bilan des processus de développement. En la matière quel est le chemin parcouru par le Bénin qui s’apprête à fêter ses 60 ans ? Quelle est notamment la contribution des religions ? Krako Achille Sodégla livre une analyse sincère sur la base de ces questions. L’auteur de l’« Étude socioanthropologique du renoncement religieux au sein du catholicisme à Abomey-Calavi, Banamè et Cotonou », thèse de doctorat soutenue au Larred (Laboratoire d’Analyse et de Recherche Religions, Espaces et Développement) de l’Université d’Abomey-Calavi, note et salue la contribution remarquable de la religion à la démocratisation, au dégel des crises et la prospérité par des œuvres sociales. Toutefois, il observe que « Les Églises sont devenues aujourd’hui des entreprises professionnelles et il faut les prendre comme telle et demander fortement leurs contributions (impôt) à la construction de la nation au regard du business et du marché de l’argent en leur sein ». Il stigmatise enfin la pérennisation par les Églises, du programme colonial de diabolisation des cultures africaines, le travestissement du sens de l’évangile par une minorité de leaders pour intoxiquer mentalement et spirituellement les fidèles. Le sociologue conclut que si on ne peut se développer sans sa culture, alors il reste du chemin pour les Béninois trop formatés.
Le président Patrice Talon accompagné des ministres José Tonato du Cadre de vie et du développement durable et Alassane Séidou des Infrastructures et des transports, a visité mercredi 26 juin, le site de regroupement/hébergement des pèlerins au Hadj en construction à la place Idi d’Akpakpa. Objectif : s’enquérir de l’évolution des travaux notamment l’état et la qualité des travaux de finition de ce chantier, qui vise principalement à assurer un meilleur confort aux fidèles musulmans effectuant chaque année le pèlerinage en terre sainte de la Mecque. Après avoir fait tout le tour des bâtiments du site, le président Talon s’est entretenu avec l’entrepreneur en charge du chantier. Au cours de leurs échanges, le Chef de l’Etat a exigé encore plus de confort et de qualité irréprochable dans les matériaux utilisés sur ce site. Pour le président Talon, le site doit être le plus agréable de séjour possible pour les pèlerins.
Le Bénin n’a pas connu jusque-là les affres d’un extrémisme violent endogène. Mais les facteurs pouvant y conduire dans les prochaines années ne manquent pas. Ce que révèle un rapport financé par l’Union européenne. Il s’agit de l’« Étude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
La communauté musulmane célèbre ce mardi la Tabaski dans une atmosphère économique marquée par une flambée drastique des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité. Le mouton, intrant incontournable de cette fête n’échappe pas à la conjoncture. Nous avons posé trois questions à l’imam de la mosquée centrale de Ouidah.
Face à l’allure expansionniste du terrorisme au sahel et en Afrique de l’Ouest, la solution militaire a exposé ses limites. La considération des groupes de la société civile par les gouvernants dans la lutte contre le terrorisme est nécessaire vu leur « proximité » avec la crise.
Jusque-là, l’État béninois, qui est laïc, ne reconnaît pas les diplômes obtenus dans les écoles islamiques qui « fonctionnent pour l’essentiel, de façon autonome tant du point de vue de leur organisation calendaire que du point de vue du contenu des curricula ».
La paix est menacée dans le monde. Depuis Cotonou, la communauté Saint’Egidio prie et lance un appel pour la paix au Bénin, en Afrique et dans le monde entier.
3 millions 500 mille francs Cfa. C’est environ ce que va débourser chaque candidat béninois au Hadj 2024. Le ministre des Affaires étrangères Olushegun Adjadi Bakari a lancé mardi 12 décembre à Cotonou, le processus.
La communauté musulmane célèbre ce mardi la Tabaski dans une atmosphère économique marquée par une flambée drastique des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité. Le mouton, intrant incontournable de cette fête n’échappe pas à la conjoncture. Intrigués par l’idée de ne pouvoir se procurer un mouton pour une fête dénommée ” fête des moutons”, les musulmans interrogés sont partagés entre incertitude, indécision, plaintes, et absence d’engouement. Certains ne pourront pas carrément sacrifier de moutons‚ d’autres s’associent pour le faire. C’est ce qu’il ressort de ce micro trottoir.
Les fidèles musulmans ont débuté, dimanche 5 mai, leur jeune connu sous le nom de ramadan. En quoi consiste-t-il ? Que gagnent-ils, les fidèles musulmans à s’y dévouer si tant ? Quelle est son origine et qu’arrive-t-il aux malades, aux voyageurs ? Réponse avec deux imams.
Réunis à la place Idi d’akpakpa ce mardi 04 juin 2019 pour la prière musulmane marquant la rupture du jeûne du ramadan, la communauté musulmane de Cotonou, a été honorée par la présence du maire Isidore Gnonlonfoun, du préfet Jean-Claude Codjia et du chef du 1er arrondissement de la municipalité.
Bienvenus dans cette troisième partie de notre dossier consacré à la sécurité au Bénin. L’angle reste les facteurs susceptibles d’engendrer un extrémisme violent endogène. C’est une présentation de l’« Etude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
Cinquième partie du dossier consacré à la radicalisation et l’extrémisme violent au Bénin. Il est question cette fois-ci des conséquences de la longue absence de l’Etat dans les espaces frontaliers à la lumière de l’« Étude sur les risques et les facteurs potentiels de radicalisation et d’extrémisme violent en république du Bénin » menée dans le cadre du « Programme de prévention de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et dans le bassin du lac Tchad –(Pprev-Ue II) ».
Le gouvernement est dans la prévention du Covid-19 au Bénin. Dans ce sens, « Après concertation avec un grand nombre de confessions religieuses et dans le souci de renforcer les mesures…
Le studio, la régie, la salle de conférence et la cabine technique de la radio « La voix de l’islam » à Cotonou, ont brûlé dans la matinée du jeudi 23 avril. Selon les informations rapportées par l’Agence Bénin presse (Abp), « tout serait parti d’une détonation dans les installations électriques de cette station de radio logée dans l’enceinte de la mosquée centrale de Zongo à Cotonou. Quelques minutes plus tard, la fumée aurait rempli les locaux avant que le feu n’embrase tout. » Pas de perte en vies humaines, juste d’importants dégâts matériels.
L’ancienne Directrice générale du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) Alimatou Badarou a rendu visite le dimanche 26 avril, à la communauté musulmane des mosquées du 6ème arrondissement de…
Bientôt le soulagement pour les fidèles chrétiens et musulmans impatients de renouer avec l’adoration dans leurs temples et mosquées. De sources concordantes, votre rédaction apprend qu’une rencontre consacrée à la fermeture des lieux de culte s’est tenue, jeudi 14 mai, entre le Comité interministériel de gestion de la pandémie du Covid-19 et des délégations des confessions religieuses à la salle de conférence du ministère de la Santé.
Permettre aux familles démunies de fêter elles aussi en beauté la Tabaski. L’Association des jeunes pour la revive de la Sounna (Ajrs) a mené dans ce sens, une grande action de générosité le vendredi 31 juillet à travers l’initiative « Tabaski pour tous » mise en œuvre dans 17 communes.
La paix pour le président Patrice Talon et les institutions républicaines et surtout pour une présidentielle 2021 apaisée. Il n’y pas, en ce moment, plus noble objectif cher à Alimatou Badarou et les femmes de la 15e circonscription électorale. Dimanche 25 janvier, elle a drainé un monde impressionnant de profils divers à la mosquée Imadou de Délokpo pour invoquer le nom d’Allah sur le Bénin.
C’est une joie de voir deux frères se réconcilier. Un geste qui, aux dires de l’imam Ousmane Ibourahima, « occupe une place prépondérante dans la paix sociale au point où Dieu exalté soit-il l’a qualifiée de meilleur ». A cet effet, l’autorité islamique salue la rencontre historique entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Boni Yayi. « Cette rencontre qui a permis aux deux amis d’antan de fumer le calumet de la paix témoigne de l’humilité et de la profonde sagesse de l’ancien président et de la grandeur d’esprit de l’actuel Président qui a eu l’honneur et le mérite de sa bonne gouvernance témoignée par son prédécesseur », a-t-il apprécié dans son sermon du vendredi 1er octobre. L’imam de la mosquée centrale de Jonquet ne souhaite alors que « cette réconciliation porte bonheur pour tout le peuple béninois dans le concert des nations ».
Mardi 30 novembre puis mercredi 1er au jeudi 2 décembre. En l’espace de 24h le Bénin a essuyé deux attaques dans sa partie septentrionale. Non sans y perdre deux vaillants militaires. Un front djihadiste incertain s’ouvre-t-il ainsi à l’armée béninoise ? Les groupes terroristes peuvent-ils recruter des relais locaux ? y a-t-il des facteurs favorables ? Décryptage de cette actualité sécuritaire avec Emmanuel Odilon Koukoubou, Spécialiste des politiques de sécurité et Assistant de recherche au Civic Academy for Africa’s Future (Ciaaf), un centre de recherche sur la gouvernance en Afrique. Interview exclusive !