L'association Nachroul Islam du mouvement Sunnite de Pouytenga a organisé un ‘'Wajou'', un enseignement islamique à l'intention des fidèles musulmans, le 20 mars dernier, sur le terrain Naaba Bougoum de Pouytenga. L'activité a été conduite par le Docteur Kindo, président du mouvement Sunnite du Burkina. « La fraternité islamique et la jeunesse face au monde et la foi islamique au cœur » a été le thème développé par l'invité du jour. Après cette activité, une vidéo montrant des jeunes en tenue kaki assurant la sécurité des lieux du ‘'wajou'', a été publiée. Depuis quelques jours, ce que certains appellent « police islamique », fait polémique dans l'opinion publique. Nous avons rencontré les responsables de ladite association, le dimanche 25 mars dernier.
« Si rien ne peut expliquer ou justifier la violence aveugle ainsi que l'hécatombe de la jeunesse africaine dans le Sahara et la Méditerranée, il reste que les pouvoirs publics, les partenaires au développement et la société civile ont l'obligation de faire en sorte que la jeunesse ne soit pas une proie facile devant les vendeurs d'illusions ». C'est le mot du Secrétaire exécutif de l'Organisation de la jeunesse musulmane d'Afrique de l'ouest (OJEMAO), Hamidou Yaméogo, lors de l'ouverture de la réunion, le 24 mars 2018 au siège du CERFI à Ouagadougou, entre le Secrétariat exécutif et les bureaux nationaux de coordination des 8 pays de l'UEMOA qu'elle regroupe.
Depuis quelques jours, la création d'un groupe de « sécurité islamique » crée la polémique au Burkina Faso. Nous sommes allés à la recherche du récépissé de l'Association Islamique Nachroul Islam de Pouytenga (A.I.N.P) qui est l'initiatrice du mouvement.
Ceci est un communiqué du ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation sur la sélection des agences désireuses de recruter des pèlerins pour le hadj, éditions 2018 et 2019.
La peur est-elle en train de changer de camp ? Depuis quelques jours, l'armée burkinabè conduit, à l'Est et dans le Centre-Est du pays, l'opération « upotuamu » qui signifie en langue nationale gulma
Afin d'apporter sa contribution à la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, l'Association islamique pour le développement et la réinsertion des enfants garibous (AID/REG), a lancé une caravane de sensibilisation pour prêcher la paix dans les différentes mosquées de la place. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit là d'une initiative louable, qui intervient à un moment où notre pays est à la croisée des chemins. En tout cas, si chaque Burkinabè, de son côté, pouvait apporter du sien, il y a fort à parier que nous vaincrions sans trop tarder le terrorisme. Bravo à l'AID/REG.
Dimanche noir pour la communauté catholique de Dablo au Burkina, qui a été la cible d'une attaque terroriste le 12 mai dernier, laissant sur le carreau une demi-douzaine de fidèles, dont le prêtre célébrant. Quelque deux semaines plus tôt, c'était un pasteur et cinq de ses fidèles qui étaient froidement abattus en plein office à Silgadji, dans le nord du pays. Des tueries qui interviennent quelques mois après les assassinats de prédicateurs et d'imams dans la partie septentrionale du pays.Ainsi donc, après les Forces de défense et de sécurité, les symboles de l'Etat que sont les préfectures, commissariats de police et autres mairies, les écoles, les attaques contre les lieux de culte et autres leaders religieux semblent devenues le nouveau mode opératoire des terroristes, après les affrontements intercommunautaires et le pogrom de Yirgou en début d'année. L'objectif étant visiblement de mettre à mal la cohésion sociale, en dressant les communautés ethniques et confessions religieuses les unes contre les autres.
Les fidèles musulmans de Karaba, secteur 1 de Houndé, province du Tuy, ont reçu, le 27 juillet 2012, des mains de Hamidou Sidibé, représentant du président de la Communauté musulmane de l'ouest du Burkina, les clés de leur mosquée du vendredi.
C'est le 22 décembre 2016 que le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, nous a reçus dans son bureau. Cinq mois après son élection à la tête de l'institution, l'homme entend bien, avec son équipe, relever le défi car, a-t-il reconnu, en rapport avec le cycle électoral passé, la CENI du Burkina est de celles qui comptent sur le continent. Ses actions sont déjà consignées dans un document intitulé « Notre mandat », qui comporte tous les éléments de son programme et les termes de référence de leur réalisation. Au cours de nos échanges, Newton Ahmed Barry est revenu sur les grandes lignes de ce programme avec, comme menu principal, la participation au vote des Burkinabè de l'étranger. Mais, le journaliste chroniqueur ne s'est pas prononcé sur les questions d'actualité, « devoir de réserve oblige », comme le dirait quelqu'un. Un devoir de réserve qui, dans son entendement, n'est pas à confondre avec « bâillonnement ». A ceux donc qui pensent qu'il a été porté à la tête de la CENI pour le faire taire, NAB, comme on aime à l'appeler, répond : « Personne n'oblige personne à faire quoi que ce soit ». Lisez !
Dans ce qu'il appelle une mise au point après le droit de réponse de la communauté Ahmaddiya du Passoré, Boubacar Tamboura précise son point de vue sur cette communauté religieuse.
La gestion d'une crise sociale, politique, économique ou autre n'est pas une chose aisée. Sans un minimum de pondération, de sens de la responsabilité, il est souvent difficile de trouver le remède qui convient. A la lumière de la crise universitaire et de la tourmente à la mosquée de Gourcy, l'auteur des lignes ci-dessous estime que leur gestion par les autorités n'a pas été heureuse. D'où des propositions de bonne gestion qu'il fait à qui de droit.
Après avoir évoqué les difficultés que rencontrent les personnels de mosquée dans un article précédent, le Pr Bouboucari Tamboura propose ici des mesures concrètes pour la prise en charge financière de ces personnels.
L'organisation du hadj 2007 jugée chaotique par bon nombre de personnes est au coeur de cet article du professeur Bouboucari Tamboura. Il va au-delà de la simple critique et fait ce qu'il qualifie de "propositions concrètes et conséquentes pour une gestion saine et efficace du pèlerinage musulman".
Le nord du Burkina Faso, précisément la zone sahélienne, est la cible d'attaques terroristes répétées. La situation sécuritaire est telle que la population se pose beaucoup de questions en termes d'actions pour sortir de cet enfer. Dans les lignes qui suivent, le Dr Hamidou Tamboura, chercheur, anthropologue, ethnologue, historien, apporte un éclairage sur cette situation qui prévaut dans sa région d'origine.
La fête de la Tabaski a été particulièrement marquée à Djibo, province du Soum, par l'immolation par El Hadj Souleymane Konfé et ses partenaires d'environ 300 boeufs et moutons au profit de personnes démunies.
Cette année, la célébration du Mouloud à Bougué, commune rurale dans le Soum a eu lieu en présence d'un invité de marque, en l'occurrence le Cheikh Abdoul Aziz Ouédraogo, Cheikh de Tansarga.
La cérémonie inaugurale de la mosquée a eu lieu le vendredi 28 mai 2010 en présence des fidèles musulmans et des autorités administratives provinciales ainsi que religieuses.
Le Pr Boubacar Tamboura, dans cet écrit n'est pas tendre avec les fondateurs d'établissements scolaires islamiques. Il les accuse de spolier leurs travailleurs, notamment les enseignants.
Il faisait partie des 5 500 pèlerins qui ont pris part au hadj 2015. La première expérience de sa vie. Hamadi Baro, journaliste-collaborateur des Editions « Le Pays », a accompli le 5e pilier de l'islam en bonne santé. C'est avec enthousiasme que nous l'avons accueilli à la Rédaction pour qu'il puisse nous décrire son séjour en terre sainte où tout musulman souhaite se rendre pour raffermir davantage sa foi. Entre autres questions que nous avons abordées avec notre confrère, ce sont la bousculade meurtrière de Mina qui a coûté la vie à plus de mille pèlerins, son expérience du pèlerinage et l'analyse qu'il fait du hadj. Lisez plutôt !
Face aux menaces terroristes qui pèsent sur la sous-région africaine, le Cercle d'études de recherches et de formation islamiques (CERFI) a organisé une conférence publique le 26 mars 2016 à Ouagadougou, afin d'apporter son soutien à la lutte contre ce phénomène qui sape les fondements de la paix et du développement des pays touchés. C'était sous la présidence du ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré.
Les musulmans du Burkina, à l'instar de ceux des autres pays du monde entier ont célébré l'Aïd-el-Fitr ou Ramadan, le 6 juillet 2016. A Ouagadougou, les membres du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) ont prié au pavillon jaune du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Le Cercle d'études, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a organisé le 28 août 2016 à son siège à Ouagadougou, la cérémonie de sortie de la 4e promotion des apprenants de la lecture du Coran en arabe de l'Institut musulman d'enseignement et d'éducation (IM2E).