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Houët. Santé : inauguration de deux bâtiments sanitaires 4 janvier 1993 La ville de Sya a inauguré deux nouvelles infrastructures sanitaires, un dispensaire dans le secteur 20 et une maternité dans le secteur 21. Le dispensaire, coûtant 12,5 millions FCFA, a été financé par une coopération entre le Burkina (commune) et une ONG koweïtienne.
Houndé : une mosquée du vendredi pour Karaba 31 juillet 2012 Le 27 juillet 2012, les fidèles musulmans de Karaba, Houndé, ont reçu les clés de leur nouvelle mosquée du vendredi. Cette infrastructure, d'une capacité de 300 places, est le fruit d'une coopération entre l'Organisation islamique internationale de secours (Arabie Saoudite) et la population locale, facilitée par Pascaline Tamini. Attendue depuis 12 ans, cette mosquée a permis à la communauté de tenir sa première prière du vendredi dans leur secteur.
Humanitaire : l'AIPAD apporte du confort aux détenus de la MACO 20 avril 2016 L'Association Islamique Pour l’Assistance aux Détenus (AIPAD), accompagnée de hauts dignitaires islamiques, a rendu visite aux détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou le 11 mars. L'association a apporté un soutien matériel significatif (riz, savons, vêtements, médicaments) et un réconfort spirituel, exhortant les prisonniers à la patience et à la repentance. Cette initiative humanitaire vise à améliorer la situation des détenus et à leur éviter le sentiment d'abandon, recevant la gratitude des prisonniers et de l'administration pénitentiaire.
Humeur : à propos du jeûne 1 avril 1992 Ce texte critique la définition du jeûne de Ramadan proposée par Béni Tiéri, insistant sur le fait que ce mois sacré implique des sacrifices continus et non une liberté nocturne. L'auteur clarifie la notion d'Islam comme soumission à un Dieu unique, rappelant que d'autres prophètes ont jeûné et condamnant le maraboutage comme une perversion. Il appelle au dialogue inter-religieux et interprète un passage du Deutéronome pour relier les révélations divines de Moïse, Jésus et Mahomet.
Humeur : à propos du jeûne 23 mars 1992 Ce texte dissipe la confusion entre le carême chrétien et le jeûne musulman du Ramadan, suite à un débat public, en définissant clairement chaque pratique. Le jeûne du Ramadan est une abstinence diurne de 30 jours liée au 9e mois lunaire de l'Islam. Le carême, quant à lui, est une période catholique de 40 jours de pénitence, de prière et de privations, inspirée par des exemples bibliques et culminant à Pâques. L'auteur insiste sur la nature distincte et propre à chaque religion de ces deux observances.
Humeur : l'appel à la paix sera-t-il entendu au Burkina ? 29 juillet 2014 Lors de la célébration de l'Aïd el-Fitr à Ouagadougou, le grand imam Aboubacar Sana a lancé un appel urgent à la paix, soulignant la gravité de la situation au Burkina Faso en 2015. Il a exhorté les partis politiques à la responsabilité, les avertissant des conséquences d'un conflit en rappelant la tragédie du génocide rwandais. L'imam a insisté sur le fait que la paix ou la destruction du pays dépend des actions des Burkinabè.
Humeur : les religions et nous... 11 mars 1992 Ce texte aborde la confusion entre les termes "Marabout" et "Charlatan", suite à des discussions télévisées et radiophoniques où des érudits ont tenté de clarifier leur distinction dans l'islam. Alors qu'un intervenant cherchait à éviter d'offenser les musulmans, une auditrice a réfuté, liant ces pratiques aux musulmans et les dissociant des chrétiens. L'auteur dénonce fermement cette attitude, plaidant pour la tolérance religieuse et la coexistence pacifique au Burkina Faso. Il souligne l'importance du respect mutuel des croyances, de l'unité face aux fanatiques et de la non-comparaison des religions, affirmant que toutes les croyances visent le bien.
Humeurs et Rumeurs 17 octobre 2001 Le texte présente diverses nouvelles du Burkina Faso, incluant la tentative de réorganisation des associations islamiques en une fédération unique, des améliorations salariales et une restructuration à la banque BICIA, et le soutien de l'ambassadeur de France à un centre d'alphabétisation. Il mentionne également une affaire judiciaire à Dédougou impliquant le Collectif et des chefs coutumiers, le projet d'un nouveau salon informatique avec une suggestion de fusion, le taux d'occupation très élevé de l'hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, et une critique d'une publicité bancaire jugée inappropriée culturellement.
Îd Al Fitr : pourquoi une fête? 2 mars 1995 Ce texte décrit la signification et les pratiques de la fête musulmane marquant la fin du jeûne du Ramadan, symbolisant la gratitude envers Dieu. Il détaille les recommandations pour ce jour, telles que le port d'habits neufs, la prise du petit-déjeuner, le paiement de la Zakat-al-Fitr (impôt de rupture du jeûne), la récitation de litanies, et la participation à la prière collective suivie d'un sermon. Cette célébration souligne les immenses récompenses obtenues durant le mois de jeûne.
Ide al Fitr : fin du jeûne musulman 18 décembre 2001 La prière de l'Aïd al-Fitr, marquant la fin du jeûne du Ramadan, a été célébrée au Burkina Faso le dimanche 16 décembre 2001, dirigée par le Grand Imam El Hadj Ibrahim Rouanda à Ouagadougou. La date a été fixée suite à l'observation du croissant lunaire le 15 décembre, confirmée par les autorités musulmanes, malgré des attentes pour le 17. Le sermon de l'Imam a rappelé l'importance de la Zakat al-Fitr, une aumône alimentaire pour les nécessiteux. La célébration de l'Aïd a eu lieu à des dates différentes dans le monde cette année-là.
Îde al Fitr : la signification de la fête du Ramadhân 11 mars 1994 Ce texte détaille la célébration de la fête de rupture du jeûne (Aïd al-Fitr) marquant la fin du Ramadan, dont la date est déterminée par l'observation de la lune. Il décrit les rituels recommandés pour ce jour, incluant le bain, la prière collective et la récitation de litanies, ainsi que l'acquittement obligatoire de la Zakat al-Fitr. Cet impôt purificateur, versé aux nécessiteux avant la prière, vise à leur permettre de partager la joie de la fête. Le texte suggère enfin la création d'une commission nationale de la lune pour harmoniser la date de célébration.
Ide Al Kabir : la philosophie du sacrifice du mouton 9 mai 1995 La fête musulmane de l'Aïd al-Kébir, ou Tabaski, commémore la volonté du prophète Ibrahim de sacrifier son fils Ismaël, miraculeusement remplacé par un bélier. Célébrée le 10 mai, elle implique le sacrifice d'un mouton, une obligation traditionnelle pour ceux qui en ont les moyens. La viande est ensuite répartie en trois parts : pour les pauvres, pour les proches et pour la famille, symbolisant la joie, le sacrifice de soi pour Dieu et l'aide aux nécessiteux.
Ide al Kabir ou fête de Tabaski : le conseil d'un spécialiste 18 mai 1994 La fête du sacrifice (Tabaski ou Aïd al-Adha), instituée par le Prophète Muhammad et commémorant l'épreuve d'Abraham, est une obligation islamique (Sunna) pour les musulmans qui en ont les moyens. Elle se déroule sur trois jours, le premier étant privilégié après la prière collective. L'animal, idéalement un ovin sain, est égorgé en direction de la Kaaba avec une invocation spécifique, et sa viande est répartie en trois parts : pour les pauvres, les proches et la famille. Ce rituel symbolise la piété et l'obéissance à Dieu, non la consommation de la chair ou du sang.
Ide As-Soighir : fête de la rupture du jeûne 2 mars 1995 Ce texte détaille la célébration de l'Aïd al-Fitr, marquant la fin du jeûne du Ramadan, dont le début et la fin sont déterminés par l'apparition du croissant lunaire. Il aborde les pratiques recommandées pour cette fête, comme le port de beaux habits et la prise d'un repas avant la prière. Le texte explique également la Zakat al-Fitr, un impôt purificateur obligatoire à verser avant la prière de l'Aïd, destiné à valider le jeûne et à aider les nécessiteux. Enfin, il décrit le jeûne surérogatoire de six jours après l'Aïd, dont l'observance, combinée au Ramadan, équivaut à jeûner toute l'année.
Ier anniversaire de la journée nationale de pardon 30 mars 2002 Interview de Mgr Anselme Titiama Sanon, archevêque de Bobo-Dioulasso, un an après avoir dirigé la Journée Nationale de Pardon (JNP) au Burkina Faso (mars 2001). Il présente la JNP comme une étape d'un processus de réconciliation post-terreur/impunité, affirmant que "l'illégalité est la source de l'impunité". L'archevêque note un bilan moral positif, avec moins de peur et plus de dialogue entre les acteurs nationaux.
IIe forum social des jeunes musulmans 2 mai 2008 Le deuxième forum social des jeunes musulmans, tenu au Burkina Faso en avril 2008, a examiné les droits de l'enfant et le système éducatif, avec un focus sur la situation des enfants dans les écoles coraniques. Ces écoles sont critiquées pour le manque de formation autre que religieuse et l'exploitation (mendicité forcée), laissant les enfants dans des conditions précaires. Le forum a appelé à revaloriser ces écoles pour mieux protéger ces enfants.
IIIe congrès Tidjania : les tidjanites veulent s'unir pour le rayonnement de l'Islam 12 mai 2009 L'Association islamique de la Tidjania du Burkina Faso (AITB) a organisé son 3ème congrès ordinaire à Ouagadougou en mai 2009, centré sur l'unité des tidjanites pour le rayonnement de l'Islam au Burkina Faso. Ce rassemblement visait à renforcer l'unité des musulmans en abordant des sujets comme la spiritualité, l'éthique, la paix et le rejet de l'extrémisme, sous la direction spirituelle de cheickh Aboubacar Maïga II. Le congrès a réaffirmé l'engagement de la Tidjania à promouvoir des valeurs de paix, de solidarité et de tolérance.
Ijtema Khyddam - Ul Ahmadiyya : la IIIe édition célébrée 30 décembre 2002 La IIIe édition de l'Ijtema Khuddam-ul Ahmadiyya a réuni environ 500 jeunes à Pissy pour leur formation spirituelle et l'inculcation des valeurs morales et religieuses. L'événement a vu la présence de délégations étrangères et d'un envoyé du Calife. Les jeunes ont été invités à incarner un bon exemple musulman et ont réaffirmé leur fidélité au mouvement Ahmadiyya.
Il arrive un temps pour tout! 25 juillet 2016 L'auteur, journaliste initialement en audiovisuel, a vu sa carrière basculer suite à l'assassinat de Norbert Zongo en 1998, le poussant à s'engager dans la presse écrite et l'activisme pour la justice et la démocratie. Il a co-fondé le journal "L'Evénement" en 2001, qui est devenu une référence en introduisant un nouveau style de journalisme et en contribuant à la contestation du système politique jusqu'à l'insurrection de 2014. L'auteur annonce son départ de "L'Evénement" et de cette forme de journalisme, marquant la fin d'un cycle d'engagement décidé en 2016.
Il était temps 8 octobre 2020 Le ministre de l'Administration territoriale a informé le conseil des ministres de la destruction de la mosquée de Pazani à Ouagadougou. Une procédure est en cours pour que la propriété du terrain litigieux revienne à l'État. Cette intervention gouvernementale est considérée comme opportune pour résoudre un problème qui affectait le climat social.
Il y a 100 ans… : naissait la Haute-Volta 28 février 2019 Djibrill Bassolet, dont l'état de santé s'est fortement dégradé, a été transféré au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo. Il a reçu la visite de personnalités burkinabè éminentes, incluant des responsables religieux et le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry. La question de son évacuation pour des soins appropriés est en cours de discussion.
Imam Aboubacar Sana chez le Mogho Naba : l'expression d'une gratitude après la santé recouvrée 28 août 2020 L'imam El Hadj Aboubacar Sana, de retour d'un séjour médical de deux ans en France, a rendu visite au Mogho Naaba le 27 août 2020 pour exprimer sa gratitude envers la communauté musulmane, le Mogho Naaba, le Président Kaboré et le Cardinal Ouédraogo pour leur soutien. Il a profité de cette rencontre pour lancer un appel à l'unité des musulmans et à la recherche de la paix au Burkina Faso, un message également partagé par d'autres intervenants.
Imam Aboubacar Sana sur l'unité islamique : « Chez nous, ça patauge dans tous les sens » 17 juillet 2014 Aboubacar Sana est un imam burkinabè, ancien président de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) et imam de la grande mosquée de Ouagadougou. Après une formation religieuse approfondie dans plusieurs pays arabes, il a dirigé la CMBF de 1997 à 2004, œuvrant pour l'unité des musulmans et le développement des infrastructures. Il est reconnu pour son ouverture au dialogue interreligieux, notamment avec les chrétiens, une position qu'il défend au nom du savoir-vivre et de la paix, malgré les critiques de certains coreligionnaires.
Imam Daouda Koné : "Le Ramadan est fini mais ses bonnes pratiques doivent se pérenniser" 6 août 2013 Ce texte, s'appuyant sur les propos de l'Imam Daouda Koné, définit le Ramadan comme un mois sacré de réforme spirituelle pour les musulmans, centré sur l'amélioration de soi et l'obéissance à Dieu par le jeûne. Il insiste sur le fait que le succès de cette période se mesure à la capacité des fidèles à maintenir durablement les bonnes pratiques acquises et à abandonner les mauvaises habitudes après la fin du mois.
Imam Halidou Ilboudo : "Nos actions d'après-Ramadan doivent nous renseigner sur la qualité de notre jeûne" 11 juillet 2015 Le Ramadan est présenté comme une école de piété et de maîtrise de soi. L'importance des dix dernières nuits, en particulier la Nuit du Destin, est soulignée pour l'adoration intense (Coran, prières, invocations, aumônes). Des conseils pratiques sont offerts pour gérer le repos et concilier activités quotidiennes et dévotion. Enfin, l'Aïd al-Fitr est abordé sous l'angle du partage, de la modération et de la pérennité des bonnes pratiques acquises durant le mois sacré.