Essai : l'aide arabe à l'Afrique |
5 septembre 1979 |
Cet essai analyse l'aide arabe à l'Afrique, un sujet devenu central après la rupture des relations diplomatiques africaines avec Israël et la crise pétrolière de 1973. Il détaille les manifestations de cette aide, tant bilatérales (accords, prêts) que multilatérales (création de fonds et banques de développement). Cependant, l'auteur souligne la déception africaine quant au volume et à la nature de cette aide, jugée insuffisante et trop axée sur le profit par rapport aux immenses revenus pétroliers arabes. Le texte conclut que, malgré la nouveauté de cette coopération, une volonté politique forte est essentielle pour transformer cette aide en une véritable solidarité économique. |
| Est du Burkina : le domicile du préfet de Foutouri fouillé et saccagé par des individus armés |
7 septembre 2018 |
Dans la nuit du 6 septembre 2018, des individus armés à moto ont mené des attaques simultanées contre le poste forestier de Tankoalou et des bâtiments administratifs à Bartiebougou. Ces assauts ont entraîné l'incendie de plusieurs structures officielles, dont le poste forestier, le service de l'environnement, la préfecture et la mairie de Bartiebougou, ainsi que le saccage du domicile du préfet de Foutouri. |
| Et si on arrêtait de forcer les religieux à la politique ? |
17 septembre 2013 |
Le texte critique vivement l'ingérence des religieux dans les débats politiques, la considérant comme un risque d'embrasement social et un signe d'amateurisme politique. Il appelle les dirigeants à assumer pleinement la laïcité de l'État et à résoudre les crises sociales par des moyens politiques, sans instrumentaliser les leaders religieux pour apaiser les esprits. L'auteur insiste sur la nécessité pour les acteurs politiques de débattre entre eux, sans chercher la caution morale des autorités religieuses. |
| Examen de conscience individuel et collectif |
23 mai 2002 |
Le texte justifie la célébration du Maouloud (anniversaire du prophète Mohammed) en le présentant comme le plus grand bienfaiteur de l'humanité et un modèle de vertus. Il détaille les qualités du prophète (véracité, propreté, bienveillance envers femmes et enfants, dévotion) que tout musulman doit imiter. Enfin, il appelle à l'unité islamique, soulignant les nombreux points communs entre les différentes écoles juridiques pour faire face aux défis. |
| Examens des écoles franco-arabes : le processus d'harmonisation des épreuves enclenché |
18 juin 2013 |
La Communauté musulmane du Burkina Faso a organisé les examens du CEP et du BEPC pour les écoles franco-arabes du 17 au 22 juin 2013, un événement lancé à Ouagadougou par la ministre de l'Éducation Koumba Boly/Barry. Pour la première fois, huit organisations islamiques ont collaboré, rassemblant plus de 6200 candidats. Cette initiative vise à mettre l'enseignement franco-arabe sur un pied d'égalité avec le système formel, le gouvernement s'engageant à terme à harmoniser les programmes et les diplômes. |
| Examens des écoles franco-arabes : un grand pas vers une harmonisation |
17 juin 2013 |
Le 17 juin 2013, la ministre de l'Éducation du Burkina Faso, Koumba Boly, a lancé à Ouagadougou les examens du CEP et du BEPC pour les écoles franco-arabes. C'était la première fois que ces examens se tenaient à la même date avec des épreuves communes, marquant une étape significative vers l'harmonisation avec l'enseignement formel. Cette initiative vise à reconnaître et intégrer pleinement les élèves de ces écoles, malgré les défis liés à l'historique de désunion et aux programmes diversifiés, avec un engagement ferme du ministère pour une réforme unifiée. |
| Examens franco-arabes : la communauté musulmane présente 2153 candidats |
26 mai 2015 |
Le ministre Samadou Coulibaly a lancé le 26 mai 2015 les épreuves écrites des examens (CEP, BEPC, Bac) dans une medersa de Ouagadougou, ciblant notamment les écoles franco-arabes. Il a souligné la responsabilité de l'État envers ces établissements et la nécessité de reconnaître leurs diplômes au même titre que les autres. Des réformes et un programme d'appui visent à moderniser ces écoles et faciliter l'insertion professionnelle de leurs diplômés. |
Excision : les associations islamiques montent au créneau |
10 octobre 1997 |
Des associations islamiques du Burkina Faso s'engagent activement contre l'excision à Ouagadougou, lançant une vaste campagne de sensibilisation dans les mosquées et lieux de prière du 4 au 26 octobre. Cette initiative fait suite à un séminaire destiné aux forces de l'ordre et vise à combattre cette pratique considérée comme une mutilation nuisible pour l'intégrité humaine. |
Excision : point de vue d'une excisée sans problème! |
21 novembre 1995 |
Le texte présente une discussion sur l'excision (mutilations génitales féminines). L'auteure, elle-même excisée, s'interroge sur les conséquences de l'abandon de cette pratique, craignant une "liberté sexuelle" non encadrée chez les jeunes filles, menant à des grossesses précoces et des MST. Elle exhorte les associations luttant contre l'excision à inclure la distribution de contraceptifs et le soutien aux mères adolescentes dans leurs programmes. Une note éditoriale réfute cette vision, soulignant que l'excision prive les femmes de leur intégrité physique, de leur santé et de leur plaisir sexuel, et que la lutte vise à reconnaître leur droit à maîtriser leur propre sexualité. |
| Excision : une violation massive des droits des filles dans le Sanmatenga |
5 janvier 2017 |
Ce texte décrit la pratique de l'excision (Mutilation Génitale Féminine) dans la province du Sanmatenga, Burkina Faso, soulignant ses graves conséquences sur la santé des jeunes filles et femmes, comme illustré par les témoignages d'Habibou et de la petite Djarata. Il précise que les types 1 et 2 sont les plus fréquents à Kaya et que la pression sociale, la clandestinité et la complicité familiale sont les principaux obstacles à son éradication, malgré l'absence de fondement religieux et les efforts de lutte. |
| Excision au Burkina Faso : pourquoi cette pratique peine-t-elle à disparaître ? |
28 août 2013 |
Une déclaration de l'association JEUNEE/BF d'août 2013 rapporte l'excision de 28 filles (3-15 ans) à Dion, Burkina Faso, malgré la loi de 1996 interdisant cette pratique et les efforts nationaux. Le texte souligne la persistance de l'excision et s'interroge sur les raisons de sa récurrence. Il appelle à des mesures dissuasives contre les parents et à l'intensification des campagnes de sensibilisation à long terme, avec des moyens adéquats, pour changer les mentalités. |
| Explosion dans une école franco-arabe le mercredi 8 janvier 2020 : que deviennent les enfants victimes ? |
18 août 2020 |
Le 8 mars 2020, à Ouagadougou, Issouf Ouédraogo (12 ans) et Abdul Gani Sawadogo (8 ans) ont été victimes de l'explosion d'une grenade, les rendant borgnes à jamais et leur causant d'autres blessures. Huit mois après cet incident survenu dans une salle de classe, ils vivent, ainsi que leurs familles, dans la précarité et l'incertitude. Ils cherchent une école adaptée à leur infirmité et un soutien financier pour surmonter le traumatisme. |
| Exposition : le visage de l'Islam au Burkina |
18 juillet 2003 |
Description d'une exposition au Musée National du Burkina Faso sur l'Islam, ses rites et objets, organisée par des organismes islamiques, l'UNESCO et l'AMAI. L'événement visait à intégrer le patrimoine islamique dans un lieu historique, présentant l'histoire de l'Islam dans le pays, ses rites basés sur le Coran et les hadith, et divers objets associés à sa pratique. L'initiative s'inscrit dans un partenariat pour valoriser le patrimoine islamique dans les musées d'Afrique subsaharienne. |
Expulsions de la Mecque : les Burkinabè ne sont pas concernés |
16 avril 1996 |
Le ministre burkinabè de l'Administration territoriale, Yéro Boly, a formellement démenti les rumeurs d'expulsion de pèlerins burkinabè d'Arabie Saoudite, affirmant que les 1580 pèlerins arrivés le 10 avril ne sont pas concernés par une mesure liée à une épidémie de méningite et accomplissent leurs rites. Il a également indiqué que les 21 retardataires ont pu débarquer à Djeddah et devraient être autorisés à suivre le pèlerinage. |
| Extension de la grande mosquée de Dioulassoba |
15 juillet 2012 |
Inauguré le 13 juillet 2012, le hangar d'extension de la grande mosquée de Dioulassoba, financé par des donateurs nationaux dont Lassiné Diawara, offre un vaste espace de prière pour les fidèles. Il résout le problème d'exiguïté de la mosquée principale tout en préservant l'intégrité de ce site historique, candidat au patrimoine mondial de l'UNESCO, et symbolise la capacité de financement endogène. |
| Extension du centre médical Sakina : le Japon offre près de 48 millions de francs CFA |
16 décembre 2016 |
Le 16 décembre 2016, l'ambassade du Japon au Burkina Faso a signé un contrat de don de 72 956 euros avec l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB). Ce financement est destiné à l'extension du centre médical Sakina à Ouagadougou, visant spécifiquement la création d'une maternité. L'objectif est d'améliorer l'accès et la qualité des services de santé pour les femmes enceintes du quartier Nangrin, s'inscrivant dans le cadre des micro-projets japonais contribuant à la sécurité humaine. |
| Extrémisme au Sahel : la leçon de l'Evêque de Dori aux jeunes |
6 mars 2017 |
Le 3 mars 2017, le Nord du Burkina Faso a été frappé par une attaque terroriste près de Djibo, faisant deux morts, dont Salifou Badini, le directeur de l'école de Kourfayel. Face à la psychose et à la montée de l'extrémisme, ainsi qu'au silence initial du gouvernement, l'Évêque de Dori, Mgr Laurent Dabiré, a exhorté les jeunes à la vigilance et à approfondir leur foi pour contrer la radicalisation. |
| Extrémisme religieux : ces zones du Burkina Faso qui se radicalisent en silence ! |
9 février 2017 |
Alors que la lutte antiterroriste au Burkina Faso se concentre sur le Nord et le Sahel, le texte alerte sur la propagation silencieuse de la radicalisation et de l'intolérance dans d'autres régions, notamment le Sourou et la Boucle du Mouhoun. Des villages comme Sémè voient l'imposition de pratiques strictes, la division des mosquées selon des leaders radicaux (dont Amadou Koufa, lié à Al-Qaïda), et des changements sociaux, souvent en lien avec des chefs religieux maliens prônant le djihad. L'auteur souligne que ces zones, actuellement sous-estimées, pourraient devenir des cellules terroristes dormantes nécessitant une surveillance accrue. |
| Extrémisme religieux : les leaders religieux s'unissent pour protéger la jeunesse |
21 avril 2015 |
Une conférence régionale, financée par le gouvernement américain, a réuni à Ouagadougou des leaders religieux du Niger, du Tchad et du Burkina Faso. L'objectif est de renforcer leur engagement pour le développement communautaire et l'autonomisation des jeunes, afin de les prémunir contre l'extrémisme. Les discussions visent à promouvoir la paix et une jeunesse saine, et déboucheront sur la production d'un contenu audio éducatif. |
| Extrémisme violent : la jeunesse musulmane de l’Afrique de l’ouest sur le levier de la prévention |
17 août 2016 |
Un congrès et colloque international s'est tenu à Ouagadougou en août 2016, organisé par l'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’ouest (OJEMAO) et le ministère de la jeunesse. L'événement, qui a réuni environ 150 participants de plusieurs pays ouest-africains, portait sur la contribution de la jeunesse musulmane à la prévention de l'extrémisme violent. Il visait à déconstruire l'amalgame entre l'Islam et le terrorisme, en soulignant l'importance de l'éducation, de l'emploi et du respect de la diversité comme solutions. |
| Extrémisme violent : la jeunesse musulmane lance le « djihad » (1) à Ouaga |
16 août 2016 |
Un colloque international sur la prévention de l'extrémisme violent s'est tenu à Ouagadougou du 16 au 18 août 2016, organisé par l'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) et des associations islamiques du Burkina. L'événement visait à élaborer des stratégies pour dissocier l'islam du terrorisme et lutter contre la violence, en impliquant la jeunesse musulmane ouest-africaine. Les participants ont affirmé que l'islam est une religion de paix et ont appelé les jeunes à rejeter l'extrémisme, à s'instruire et à collaborer avec les autorités, soulignant l'importance de l'emploi pour contrer les tentations terroristes. |
| Extrémisme violent au Burkina : le CGD et le CDD conjuguent les efforts dans la recherche de solutions de lutte |
24 octobre 2017 |
Un dialogue politique s'est tenu à Ouagadougou en octobre 2017, organisé par le Centre pour la démocratie et le développement (CDD) et le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) avec le soutien d'OSIWA, pour aborder la prévention du terrorisme et la lutte contre l'extrémisme violent au Burkina Faso. Il a réuni divers acteurs, dont des leaders coutumiers et religieux, les Forces de défense et de sécurité, et la société civile. Les discussions ont porté sur l'émergence de l'extrémisme, les réponses gouvernementales, et le développement d'un cadre antiterroriste holistique. L'événement a souligné l'importance de l'éducation, du dialogue interreligieux, du développement équilibré et de la cohésion sociale pour contrer la menace terroriste, aboutissant à des recommandations pour les autorités et la société. |
| Extrémisme violent en Afrique de l’Ouest : l'OJEMAO apporte sa contribution aux efforts de lutte par des actions offensives sur le terrain |
12 octobre 2017 |
L'Organisation de la Jeunesse Musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) a lancé un programme de lutte contre l'extrémisme violent dans la sous-région, en réponse à la flambée des actes terroristes et à la dégradation de la coexistence pacifique. Ce programme préventif se concentre sur des actions socio-éducatives, économiques et de sensibilisation, incluant la formation en entreprenariat et des caravanes. Une emphase est mise sur l'implication des femmes, via la création de cellules de veille dédiées, pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble. |
| Extrémisme, sort de ce Faso ! |
30 septembre 2012 |
Les Burkinabè ont tenu un forum national pour définir leur propre vision de la laïcité, adaptée à leur contexte et distincte des modèles européens. Cette initiative vise à prévenir l'extrémisme religieux observé chez les pays voisins, en s'appuyant sur une société caractérisée par une forte tolérance inter-religieuse et ethnique. Malgré leur pauvreté économique, les habitants du Burkina Faso privilégient la cohésion sociale et la lutte contre l'ignorance pour maintenir la paix et l'harmonie. |
| FAIB : Aboubacar Maiga II nouveau Président de l'année du presidium |
11 novembre 2017 |
Cheick Aboubacar Maiga II de Ramatoulaye est le nouveau président du présidium de l'année de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Il a pris ses fonctions le 8 novembre 2017 et a été installé le 11 novembre 2017, succédant à El Hadj Rasmané Sana à la tête de la communauté musulmane du Burkina Faso. |