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Enrôlement biométrique dans le Houet : les femmes du CDP mobilisent à la grande mosquée de la capitale 31 juillet 2012 Des militantes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont rencontré des femmes musulmanes à la grande mosquée de Ouagadougou le 31 juillet 2012. Le but était de les mobiliser et de leur expliquer le processus d'enrôlement biométrique en cours, en vue des élections de décembre 2012. La délégation a souligné l'importance de s'inscrire avant la date limite du 16 août pour permettre à leurs voix de compter, et a fait un don de soutien pour le jeûne du Ramadan.
Enseignement arabe : bientôt un isntitut de langue arabe au Burkina 26 octobre 1999 Un stage de formation pédagogique pour les encadreurs de l'enseignement de la langue arabe et de la culture islamique des pays du Sahel (Burkina, Mali, Niger, Nigeria, Tchad), organisé par ALESCO et l'AMAI, s'est achevé. Les participants y ont approfondi leurs connaissances et formulé des recommandations clés pour le développement de cet enseignement, incluant la création de départements universitaires et d'un institut de formation pour enseignants d'arabe, la fourniture d'outils et la réforme des programmes. Ces propositions visent à promouvoir l'enseignement arabe pour divers domaines et à lutter contre l'analphabétisme et le sous-développement, leur application dépendant de la mobilisation des acteurs selon les autorités.
Enseignement arabe : des ouvrages pour uniformiser les programmes 21 juillet 2000 Le 20 juillet 2000, le Ministère de l'Enseignement de base et de l'alphabétisation (MEBA) a officiellement réceptionné de l'Association mondiale de l'appel islamique (AMAI) 6000 fascicules de programmes scolaires en arabe. Ces programmes, couvrant les matières scientifiques, la langue arabe et l'éducation islamique, visent à uniformiser l'enseignement dans toutes les medersas du Burkina, conformément aux recommandations d'un atelier de 1999. L'AMAI, qui a financé la reproduction, a réaffirmé son engagement à soutenir l'amélioration de l'enseignement arabe dans le pays, notamment par des dons de livres et le recrutement d'enseignants.
Enseignement arabe : intégrer le caractère 25 avril 2001 Un atelier national co-organisé par l'ISESCO et l'AMAI a porté sur l'élaboration de programmes et manuels d'alphabétisation utilisant le caractère coranique. L'événement vise à moderniser l'enseignement et perpétuer l'usage de ce script pour transcrire les langues nationales des pays du Sahel, soutenant ainsi les efforts nationaux en matière d'alphabétisation.
Enseignement arabophone : l'intégration dans le système francophone 28 juillet 1999 Un atelier de trois jours à Ouagadougou réunit des enseignants arabophones et partenaires pour réfléchir à l'intégration de l'enseignement arabe (médersas) dans le système éducatif officiel francophone du Burkina Faso. Face à son statut officieux actuel, l'objectif est de revoir les programmes, moderniser les méthodes et améliorer l'encadrement des enseignants arabophones afin d'assurer une meilleure complémentarité avec le système national. Les participants examinent notamment un projet de programme unique pour l'enseignement primaire dans les médersas.
Enseignement confessionnel : la communauté musulmane organise ses examens de fin d'année 19 juin 2013 La communauté musulmane a lancé les examens du CEP et du BEPC arabes, session 2013, le 17 juin à Ouagadougou, en présence de la ministre de l'Éducation nationale, Koumba Boly. Au total, 1 681 candidats au CEP et 430 au BEPC participent à cette session, qui se déroule pour la première fois de manière unifiée par toutes les associations musulmanes. La ministre a souligné l'égalité de tous les types d'enseignement et l'importance des écoles franco-arabes, qui représentent 66% des écoles privées au Burkina Faso, offrant des débouchés variés à leurs diplômés.
Enseignement franco-arabe : la modernisation, un souci partagé 2 avril 2009 L'enseignement franco-arabe au Burkina Faso, bien que majoritaire dans le secteur privé et répondant aux aspirations d'une grande partie de la population, reste un maillon faible et marginalisé du système éducatif national. Ces écoles, souvent non reconnues et manquant de moyens, peinent à offrir une formation qualifiante, notamment en français, ce qui limite fortement l'insertion professionnelle de leurs diplômés. Des efforts sont nécessaires pour moderniser ce sous-secteur, renforcer l'enseignement du français tout en valorisant l'arabe et les matières religieuses, afin d'assurer la reconnaissance des diplômes et l'intégration socio-professionnelle des élèves.
Enseignement islamique : du matériel didactique aux médersas 21 juillet 2000 L'Association mondiale de l'appel islamique (AMAI) a offert 6000 fascicules en arabe au Ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation (MEBA) le 20 juillet 2000. Ces documents, adaptés aux programmes des écoles primaires et destinés aux enseignants des médersas au Burkina, visent à promouvoir l'enseignement de l'arabe. Ce don fait suite aux recommandations d'un atelier de 1999 sur l'enseignement arabe.
Enseignement islamique : l'aifrs veut vulgariser le livre 19 mars 2002 L'Association islamique pour la formation et la recherche scientifique (AIFRS) a organisé la 2ème édition de son exposition de livres islamiques à Ouagadougou en mars 2002. L'événement visait à promouvoir le livre islamique, en particulier auprès des élèves et enseignants de médersas, et à approfondir la connaissance du Coran chez les jeunes. L'exposition présentait une variété d'ouvrages, y compris des traductions, et comprenait des conférences, tout en récompensant des enseignants participants.
Enseignement islamique : les cadres à l'honneur 24 avril 2001 Le programme "Dâroul-quran" offre une formation à la lecture et la traduction du Coran, ainsi qu'aux principes islamiques, destinée aux cadres musulmans, enseignants, chercheurs et étudiants de Ouagadougou. Initiée pour répondre à un manque d'accès à l'instruction coranique pour ces professionnels, elle vise à les aider à intégrer les enseignements dans leur vie quotidienne et leurs prières. Les cours se tiennent chaque dimanche à l'école Al Mahadoul Islami.
Enseignement islamique : plus de 7500 foyers coraniques recensés 25 décembre 2013 Le Cercle d'étude, de recherche et de la formation islamiques (CERFI) a mené un Recensement général des foyers coraniques au Burkina Faso (RGFC-BF) en 2013. Cette étude a dénombré 7 502 foyers abritant 139 345 enfants talibés, révélant des conditions de vie souvent précaires malgré une perception publique favorable de l'alphabétisation. L'objectif est de créer une base de données fonctionnelle pour faciliter l'intégration de ces foyers dans le système éducatif national et soutenir leur développement socio-économique.
Enseignement secondaire : le Centre d'études, de recherches et de formation islamiques construit un lycée 21 juin 2014 Le 21 juin 2014, le CERFI a officiellement lancé la construction de son lycée R+3, nommé "Lycée de l'espérance", au siège de l'organisation, sous le parrainage du Ministre Moussa Quattara. Ce projet, d'un coût de 676 millions de francs, vise à apporter un appui significatif à l'enseignement secondaire en offrant un établissement de référence de 16 classes, des laboratoires et bibliothèques, tout en promouvant les valeurs islamiques et contribuant au développement du pays. Financé par le CERFI et ses sympathisants, ce lycée répond également à l'augmentation des effectifs scolaires à Ouagadougou et s'inscrit dans le cadre des 25 ans d'existence du CERFI.
Enseignements coraniques : un concours des écoles à Sya 5 mai 1999 Un concours de sciences et de langues arabes s'est déroulé le 2 mai à Bobo, regroupant quatre écoles coraniques de la ville de Sya. L'événement portait sur des disciplines variées telles que la lecture du Coran, la grammaire arabe, la théologie islamique et l'histoire. Son objectif était d'encourager les élèves et de promouvoir la langue arabe au Burkina Faso. Présidé par des membres de l'Association mondiale de l'Appel islamique, le concours a récompensé les quatre écoles participantes, Madersa Franco-Arabe terminant en première position. Il est prévu d'élargir ce concours à d'autres écoles de Bobo-Dioulasso.
Ensemble contre le sida : le plan d'action 2002 des associations musulmanes fin prêt 11 avril 2002 Des associations musulmanes ont élaboré un plan d'action 2002 pour lutter contre les IST/VIH/Sida face à l'ampleur de la pandémie, qu'elles qualifient de tragédie planétaire. Ce plan finalisé justifie leur engagement par un impératif d'agir et la potentielle ampleur du problème au sein de la communauté musulmane au Burkina Faso.
Ensemble contre le Sida. Signature de conventions : des responsables d'associations notent leur satisfaction 30 janvier 2003 Suite à la signature de conventions de financement pour les Organisations à base communautaire (OBC) luttant contre le Sida, des responsables d'associations détaillent leurs activités. Ils prévoient d'utiliser les fonds pour l'information, la sensibilisation, le soutien aux personnes affectées, la formation (prêcheurs, imams, éducateurs pairs), la prise en charge d'orphelins, le renforcement des capacités organisationnelles et l'amélioration des centres d'accueil. Bien que le financement soit crucial pour avancer, certains le jugent insuffisant ou tardif.
Entre caricature et intégrisme : l'islam, le vrai… 9 janvier 1998 L'Unesco supervise la rédaction d'une histoire monumentale de l'islam en six volumes thématiques, visant à offrir une interprétation moderne, objective et engagée pour contrer les visions inexactes. Initié en 1976 par un comité d'experts internationaux, ce projet de longue haleine voit ses volumes publiés de manière non chronologique, le premier étant attendu en 1998. Le texte mentionne également une autre œuvre de référence, "L'histoire des sciences arabes", qui met en lumière la contribution internationale du monde arabe au savoir universel.
Entreprises burkinabè : un Cheick au secours des opérateurs économiques 28 novembre 1994 Le Cheick Ismaël Abu Daoud, président de la Chambre de commerce de Djeddah et administrateur de la Banque islamique de développement, visitera le Burkina Faso le 2 décembre. Cette première visite en Afrique, initiée suite à une mission de la Chambre de commerce du Burkina en Turquie, vise à rencontrer les opérateurs économiques burkinabè. L'objectif est de discuter de leurs problèmes, d'identifier des projets et d'explorer des opportunités de financement pour le secteur privé, notamment les PME et le secteur informel, via la BID et la Banque saoudienne.
Entretien : "Du travail bien fait dans la sérénité et sans passion" analyse M. Toumani Triandé, de la Communauté musulmane du Burkina 3 février 1993 La 8ème assemblée générale de la Communauté musulmane du Burkina Faso à Yako a réélu El Hadj Toumani Triandé pour un second mandat de trois ans. Jugée très réussie malgré des rumeurs de crise, l'assemblée a appelé à l'union et à la solidarité pour un meilleur épanouissement de l'islam. Le nouveau bureau exécutif mettra l'accent sur la réorganisation de la communauté depuis la base, la promotion du rôle de la femme musulmane et la lutte contre la mendicité.
Entretien avec Adama Fofana 20 décembre 2010 Adama Fofana, ancien ministre et intellectuel, s'engage activement dans le débat social burkinabè, notamment via sa "Petite Académie". Il analyse l'indifférence des citoyens face aux élections par l'érosion et les limites du pouvoir en place. Il soutient les réformes institutionnelles proposées par le chef de l'État (mandat présidentiel, sénat) mais insiste sur la nécessité d'un large consensus politique pour leur légitimité, proposant des pistes détaillées pour refonder l'État. Fofana exprime également une vision afro-optimiste d'un Burkina Faso intégré dans une fédération africaine d'ici 50 ans et plaide pour la création d'un Haut-Conseil de la Mémoire.
Entretien avec le haut-commissaire : le développement, le Hadj et les législatives… 2 juillet 1997 M. Sansan Lucien Kambiré, Haut-Commissaire de la province du Houet, explique ses attributions en tant que représentant de l'État et du gouvernement, ainsi que ses relations avec les administrés et les autorités locales. Il analyse le ralentissement des activités économiques de Bobo-Dioulasso, l'attribuant au déplacement des activités vers la capitale et aux efforts de décentralisation. L'entretien aborde également le bilan de l'organisation du Hadj'97 et les raisons possibles du faible taux de participation aux dernières élections législatives dans le Houet.
Entretien avec le président du Conseil d'administrastion de la fondation Ben Khatab : "Quand la foi remplit le cœur, elle descend dans la poche" 20 mai 1997 Le texte présente la Zakat, pilier de l'Islam prônant la solidarité et obligatoire pour les croyants qui en ont les moyens, en la distinguant de l'aumône facultative. Il détaille comment la fondation Omar Ben Khatab (OBK) facilite sa collecte, notamment par un barème pour les salariés et un guichet, et assure sa redistribution aux bénéficiaires désignés par le Coran (pauvres, endettés, etc.) ainsi qu'à des œuvres d'utilité publique, pouvant être payée en espèces ou en nature.
Entretien. El Hadj Mamadou Konaté explique : "La voie du Musulmane", d'Aboubaker Djaber 28 septembre 1987 Ce texte est une interview présentant le livre "La voie du Musulman" d'Aboubakar Djaber. L'ouvrage explique la pratique de l'Islam en se basant sur les sources authentiques (Coran, Hadith, Sunna) pour revenir à l'essence de la religion et enseigner l'éthique. Il s'adresse largement à toute personne soumise à Dieu et a connu un succès international.
Environ 2 500 Burkinabè participants 3 avril 2008 En avril 2008, la Jama'at islamique ahmadiyya célèbre le centenaire de son Khilafat (califat), institué en 1908, lors d'une conférence internationale au Ghana. Le Burkina Faso y participe avec environ 2 500 Ahmadis, dont 300 jeunes qui entreprennent un voyage à vélo de 975 km depuis Ouagadougou. Une conférence de presse a été tenue pour souligner l'importance de ce califat, considéré comme une bénédiction divine et un facteur clé de la croissance mondiale de cette communauté musulmane.
Equipement des forces anti-terroristes : des armes, oui, mais la volonté de se battre d'abord; note CEMGA Gal Oumarou Sadou 19 février 2017 Le texte aborde les préoccupations concernant les conditions de vie, la disponibilité et la performance de l'équipement des forces armées burkinabè engagées dans la lutte antiterroriste. Le Chef d'État-major général des armées (CEMGA) a souligné que la volonté de se battre prime sur l'équipement, insistant sur l'engagement initial des soldats et la nécessité d'une mobilisation nationale. Il a également été reconnu que le renseignement est un maillon faible nécessitant une réorganisation et un renforcement des moyens pour améliorer l'efficacité de la lutte.
Erratum 14 mars 1979 Le numéro 1558 du 9/3/79 contenait un reportage sur le Mouloud à Hamdallaye par Losséni ZOROME, où une photo a été qualifiée à tort de "KAABA". La publication présente ses excuses au Cheick de Hamdallaye et à ses collaborateurs pour cette légende mal interprétée, clarifiant que la KAABA n'existe qu'à La Mecque et qu'il n'y avait aucune intention d'en instituer une seconde.