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Crise au sein de la communauté musulmane : des positions difficiles à concilier 26 juillet 2020 Le président sortant de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), Rasmané Sana, a dénoncé lors d'un point de presse en juillet 2020 le refus de dialogue de ses opposants, qu'il accuse de bloquer la résolution de la crise interne. Se maintenant à la tête de l'organisation jusqu'au prochain congrès, il propose le dialogue puis un vote pour résoudre la situation. Rasmané Sana a reçu le soutien du conseil national de la jeunesse musulmane pour son action et sa candidature potentielle.
Crise au sein de la Communauté musulmane : la CJMB joue les bons offices 15 juillet 2020 La Coordination des jeunes musulmans du Burkina Faso (CJMB) a tenu une conférence de presse le 14 juillet 2020 pour annoncer sa médiation dans la crise de la communauté musulmane. Cette crise est liée au renouvellement du bureau exécutif national, avec l'organisation de congrès concurrents par différentes factions. La CJMB appelle les protagonistes à préserver la paix, la cohésion et l'union, et à organiser un congrès consensuel basé sur les textes religieux et les statuts de la communauté.
Crise au sein de la communauté musulmane au Burkina Faso : un spectacle affreux et désolant 19 avril 2021 Un conflit de succession majeur au sein de la communauté musulmane du Burkina Faso a éclaté à Ouagadougou, l'ancien président Abdourahmane Sana refusant de céder le pouvoir à son successeur, Oumarou Kouanda. Cet incident a provoqué des échauffourées et l'intervention des forces de l'ordre, soulignant une discorde persistante qui ternit l'image de l'Islam et menace la paix sociale. Le texte préconise le respect de la loi et le recours à la justice, complétés par la médiation, pour résoudre la crise et appelle à la sélection de leaders intègres pour l'avenir de la Umma burkinabè.
Crise au sein de la communauté musulmane de Banfora : le chef de canton rejette toute idée de xénophobie 19 juin 2017 Le chef de canton de Banfora, Sa Majesté Yoyé Héma, dément fermement les accusations de xénophobie le visant dans le cadre de la crise de succession de l'imam central de la communauté musulmane. Il affirme que Banfora est une terre d'hospitalité et que son implication vise uniquement à garantir la paix et la cohésion sociale, et non à favoriser la discrimination. Le chef exprime son indignation face à ces allégations, soulignant son rôle de médiateur et l'histoire de coexistence pacifique de sa lignée.
Crise au sein de la communauté musulmane de Banfora : les protagonistes fument le calumet de la paix 12 janvier 2018 La communauté musulmane de Banfora a résolu une longue crise de succession du grand imam, débutée en 2016. Grâce à la médiation du président du Conseil régional des Cascades, N'Gollo Drissa Ouattara, un accord a été trouvé le 10 janvier 2018. Cet accord nomme Ibrahim Sagnon président provincial des imams de la Comoé et maintient Amadou Sanogo comme imam de la mosquée du secteur 2 (la grande mosquée de Banfora), mettant fin à la dispute.
Crise au sein mouvement Sunnite : à quand le bout du tunnel ? 8 octobre 2002 Le Bureau National du Mouvement Sunnite du Burkina Faso a tenu une conférence de presse pour dénoncer les "campagnes de désinformation" menées par les partisans de l'Imam Sayouba, suite à une crise interne. Le conflit se cristallise autour de Sayouba Ouédraogo et Idrissa Semdé, ex-dirigeants qui avaient signé un accord de paix en 1996 s'engageant à se retirer de la gestion. Le Bureau accuse Sayouba d'avoir rompu cet engagement en s'opposant à la publication des accords et en cherchant à s'imposer comme Imam, et demande l'intervention des autorités publiques pour rétablir la paix sociale.
Crise communauté musulmane : chez le Médiateur du Faso pour apaiser les tensions 13 septembre 2020 Le 11 septembre 2020, le Médiateur du Faso a réuni les deux camps se disputant la présidence de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), menés par El hadj Abdou Rasmané Sana et Cheik Mahamoudou Bandé. Cette médiation a permis de mettre fin à une crise de plus de deux ans au sein de la communauté musulmane, les parties ayant déclaré la fin des hostilités et le retour à la paix.
Crise dans la communauté musulmane de Banfora : El Hadj Amadou Sanogo installé imam de la grande mosquée 30 janvier 2018 El Hadj Amadou Sanogo a été officiellement installé comme imam de la grande mosquée de Banfora le 27 janvier 2018, après avoir assuré l'intérim depuis le décès de Bâ Ouattara en 2016. Cette intronisation, qui s'est déroulée en présence de nombreux fidèles et autorités, dont le médiateur N'gollo Drissa Ouattara, vise à résoudre une crise persistante au sein de la communauté musulmane locale. Cependant, des poches de résistance et du pessimisme subsistent, notamment de la part des partisans d'Ibrahim Sagnon, remettant en question la fin complète des tensions.
Crise dans le Mouvement sunnite « L'Administration doit prendre ses responsabilités » 8 octobre 2002 Le Mouvement sunnite du Burkina a tenu une conférence de presse le 6 octobre 2002 à Ouagadougou pour clarifier une crise interne persistante. Le bureau national a dénoncé l'ex-imam Sayouba Ouédraogo et ses partisans, les accusant de défendre des intérêts égoïstes et de ne pas respecter un accord de 1995 prévoyant son retrait. Le mouvement estime que le problème est devenu social et appelle l'administration à intervenir face aux troubles causés par cette faction.
Crise de la communauté musulmane : le président du Faso fait enterrer la hache de guerre 16 juin 1986 Le 13 juin 1986, le président Thomas Sankara a arbitré pendant près de 10 heures une réunion entre différentes tendances de la communauté musulmane du Burkina Faso afin de résoudre une grave crise interne. Après des débats difficiles, un accord a été trouvé et formalisé, marquant une résolution réussie d'un conflit persistant que les régimes précédents n'avaient pu régler.
Crise du Mouvement sunnite : la fin d'une déchirure 11 janvier 1996 Le Mouvement sunite du Burkina Faso, divisé depuis 1995 par un différend sur l'ouverture d'une mosquée ayant mené à la violence et à une interdiction gouvernementale, s'est réconcilié. Cette réconciliation a abouti à la levée de l'interdiction par les autorités et à la prochaine réouverture des mosquées sunites.
Crise du Mouvement sunnite du Burkina : attention au dérapage 31 mars 1995 Une crise profonde divise le Mouvement sunnite à Ouagadougou depuis plusieurs mois, opposant principalement l'imam Sayouba Ouédraogo et le président Idrissa Siemdé. Cette lutte de leadership, alimentée par des intérêts matériels et des divergences entre tendances "francophones" et "arabophones", a entraîné des affrontements, une division du mouvement et l'intervention des autorités. L'administration tente une médiation pour préserver l'unité et la paix sociale, bien que son rôle soit critiqué par l'une des parties. La question du renouvellement des instances dirigeantes par élection demeure un point de discorde, et une solution durable semble devoir émerger de l'intérieur du mouvement.
Crise politique à Doumbala : les religieux prêchent la concorde 1 avril 2013 La commune de Doumbala est en proie à une crise politique majeure suite à l'élection contestée du maire Marc Dombwa. Son installation est bloquée car il n'était pas le candidat désigné par la sous-section locale du CDP, rompant avec une tradition de consensus et provoquant le boycott d'une partie des conseillers. Une mission de médiation religieuse a été initiée pour tenter de réconcilier les parties et restaurer la cohésion sociale.
Crise religieuse à Ouarégou : l'appel au calme du gouvernement 24 juillet 2015 Un conflit de longue date oppose deux confréries musulmanes à Ouarégou, village de la commune de Béguédo. Cette crise a dégénéré en affrontements, causant des blessés et d'importants dégâts matériels. Le gouvernement de la Transition appelle au calme, à la tolérance et invite les protagonistes à accepter la médiation et à faire confiance à la justice pour un règlement pacifique.
Crise religieuse à Ouarégou : le gouvernement de la Transition appelle les protagonistes au calme et à la retenue 23 juillet 2015 Un conflit de longue date oppose deux confréries musulmanes à Ouarégou, dans la province du Boulgou au Burkina Faso. Cette situation a récemment dégénéré en affrontements, causant de nombreux blessés et d'importants dégâts matériels. Le gouvernement de la Transition appelle au calme, à la tolérance et invite les parties à accepter la médiation et à faire confiance à la justice pour une résolution pacifique.
Crises à répétition communauté musulmane : "Cela est dû à la pauvreté tout simplement" (El hadj Abdou Rasmané Sana, président sortant) 25 juillet 2020 L'interview d'El hadj Abdou Rasmané Sana, président sortant de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), aborde la crise interne de l'association. Son mandat a expiré le 6 juin 2020, et le renouvellement du bureau exécutif est en cours, bien que ralenti par l'ampleur du processus d'information des structures. Les divergences proviennent principalement de désaccords au sein de l'équipe dirigeante, notamment concernant des "services" non honorés, que le président attribue à la pauvreté et à des attentes financières. Des tentatives de médiation par le ministre de l'Administration territoriale et le Moro Naaba ont eu lieu, exhortant les parties à l'entente et au respect des statuts, invalidant notamment un congrès antérieur non statutaire.
Crises sécuritaire et humanitaire à Barsalogho : le cheik Ahmado Sawadogo prêche la paix et la solidarité 17 septembre 2019 Le 15 septembre 2019, le cheik Ahmado Sawadogo s'est rendu à Barsalogho, sa commune natale, malgré un contexte sécuritaire et humanitaire difficile. Il y a effectué des visites de courtoisie aux autorités locales, prié pour la paix, et manifesté sa solidarité aux plus de 50 000 personnes déplacées internes en leur offrant 10 tonnes de vivres et en s'engageant à réaliser un forage d'eau.
Crises socio-religieuses : des propositions pour une bonne gestion 31 juillet 2008 Ce texte critique la gestion des crises au Burkina Faso, en particulier la fermeture de la mosquée de Gourcy suite à un conflit religieux et les mesures répressives prises lors de la crise universitaire. L'auteur juge la réponse des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses "inconséquente" et "déplorable". Il propose des approches alternatives, comme l'arrestation des instigateurs plutôt que la fermeture des lieux de culte, et dénonce les sanctions drastiques contre les étudiants ainsi que le silence des leaders traditionnels, formulant des recommandations pour une meilleure gestion des crises.
CSC : Al Houda et Fémina FM auditionnées pour "atteinte au principe de tolérance religieuse" 19 août 2016 La Commission d'éthique et de déontologie du Conseil supérieur de la communication (CSC) a auditionné les radios Al Houda et Fémina FM. Ces dernières avaient diffusé des prêches religieux jugés attentatoires à la tolérance religieuse, notamment par le dénigrement du christianisme. Les responsables ont reconnu les faits, invoquant l'impossibilité d'une écoute préalable, et se sont engagés à prendre des mesures pour éviter de futurs manquements, la Commission les ayant invités à la prudence.
Culture : 225 796 675 FCFA pour réhabiliter la mosquée de Dioulassoba 21 novembre 2016 Le 18 novembre 2016, une soirée de levée de fonds a été organisée par le ministère de la Culture à Bobo-Dioulasso pour la conservation et la mise en valeur de la Mosquée de Dioulassoba. Ce monument historique, inscrit sur la liste indicative de l'UNESCO et en péril, a bénéficié d'une collecte de 225 796 675 FCFA. Le projet de réhabilitation, dont le coût global dépasse 527 millions de FCFA, nécessite la mobilisation de fonds supplémentaires pour sauvegarder ce patrimoine culturel.
Culture de tolérance et de compassion : Mahomet comme modèle 6 mai 2006 Une ONG et le CERFI ont organisé un symposium à Ouagadougou en 2006 sur la vie du prophète Mahomet. L'événement visait à inciter les intellectuels musulmans du Burkina à s'inspirer des valeurs du Prophète (tolérance, compassion) pour améliorer les rapports humains et la société. Il a souligné l'importance d'étudier sa biographie et promu le dialogue inter-religieux basé sur les points communs.
Culture et religion : Ouagadougou, capitale africaine de la culture islamique 2014 30 juin 2014 Ouagadougou a été désignée par l'ISESCO "capitale de la culture islamique" pour l'Afrique en 2014. Lancées en juin 2014, les activités de ce programme visent à promouvoir le dialogue interreligieux, la paix et la cohésion sociale, en mettant en avant la cohabitation pacifique des religions. L'initiative entend lutter contre l'intolérance religieuse et renforcer la compréhension de l'islam comme religion de paix et de fraternité.
Daech revendique l'attaque d'Intagom 17 octobre 2016 L'Organisation de l'État islamique a revendiqué une attaque menée le 12 octobre contre une position de l'armée burkinabé à Intangom, dans l'extrême Nord du Burkina Faso, près des frontières malienne et nigérienne. Cette attaque a causé la mort d'au moins quatre soldats burkinabè et le vol de matériel. Il s'agit de la deuxième attaque revendiquée par l'EI dans le pays.
Dahir Ben Mootish Alenaze : "Il incombe à chaque musulman de jeûner en toute honnêteté sans tromperie" 17 juillet 2013 L'ambassadeur d'Arabie Saoudite au Burkina Faso, Dahir Ben Mootish Alenaze, a été interviewé en juillet 2013 sur la pratique du Ramadan. Il décrit les activités quotidiennes des jeûneurs en Arabie Saoudite et insiste sur le fait que le jeûne est un pilier fondamental de l'islam, non une coutume. L'ambassadeur exprime sa satisfaction quant à la pratique de l'islam au Burkina Faso, malgré quelques confusions entre religion et coutumes locales. L'ambassade mène des actions de distribution de repas d'iftar et de dattes, et a facilité des visas pour la Omra, encourageant les musulmans à maintenir leur engagement religieux toute l'année.
Dans la pure tradition musulmane : perpétuer l'acte du prophète Abraham 13 octobre 2013 L'Aïd el-Kebir est une fête islamique majeure marquant la fin du Hadj et commémorant la soumission d'Abraham à Dieu à travers le sacrifice d'un animal. Célébrée le 10ème jour de Zhou Hijj après la prière, elle symbolise la piété et la foi, la viande sacrifiée étant partagée entre famille, amis et nécessiteux pour promouvoir la solidarité. La fête invite à la joie tout en rappelant l'importance du sens spirituel de l'acte.