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8e congrès du mouvement sunnite du Burkina : pour une consolidation des acquis 2 avril 2013 Le 8e congrès ordinaire du mouvement sunnite s'est tenu à Ouagadougou du 29 au 31 mars 2013, sous le thème « L'Islam : une solution pour un développement économique et social équilibré ». Cet événement, qui a réuni 1200 participants nationaux et étrangers, a abouti à la reconduction d'El Hadj Adama Nikièma à la présidence pour cinq ans. Le congrès a souligné les réalisations du mouvement, telles que la construction d'infrastructures et la réconciliation interne, tout en exhortant à la consolidation de la paix sociale et à la contribution au développement du Burkina Faso.
8e point de presse du gouvernement : listes électorales, mairie de Koudougou et le hadj au menu 1 août 2005 Le 8ème point de presse du gouvernement en juillet 2005 a traité de trois sujets : les conditions de publication et de consultation des listes électorales, définies par un décret mettant en œuvre le code électoral ; les conclusions d'un contrôle de gestion à la mairie de Koudougou, qui a conduit à des sanctions dans le cadre d'un programme national d'audit des communes ; et l'organisation du pèlerinage à La Mecque, dont la responsabilité est transférée aux associations islamiques sous réserve du respect d'un cahier des charges.
A Bobo, le mouton est là, mais l'argent fait défaut 4 novembre 2011 En prélude à la fête de Tabaski 2011, ce texte explore le marché des moutons à Bobo-Dioulasso. Il constate une morosité générale et des difficultés d'achat pour de nombreux fidèles en raison de la "vie chère" et des prix élevés des bêtes. La crainte du vol est aussi un facteur impactant le marché, rendant l'acquisition d'un mouton compliquée pour beaucoup.
À Gourcy, la mosquée de tous les soucis 2 juillet 2008 La grande mosquée de Gourcy est fermée depuis le 20 mai 2005 en raison d'un conflit de succession pour le titre d'Imam. Le clan Mandé conteste la légitimité d'El Hadj Ousséni Ouédraogo après le décès de l'Imam Noufou Mandé, tandis qu'Ouédraogo revendique le titre par droit. Malgré de nombreuses tentatives de médiation par des dignitaires musulmans et les autorités locales, aucun accord n'a été trouvé, laissant la mosquée close et la communauté divisée.
À l'Aïd el Fitr : tout Koudougou était NAK! 10 décembre 2003 Koudbi Koala et l'association Benebnooma ont organisé les Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) du 26 au 30 novembre 2003, un événement culturel majeur lancé en 1996. Ces NAK ont permis de revitaliser Koudougou, une ville en déclin après la fermeture de l'usine Voltex, en attirant de grands artistes et en la transformant en un pôle culturel dynamique et festif.
A Ouaga comme à Riyad 13 septembre 2007 Le 10 septembre 2007, l'Arabie Saoudite a célébré sa fête nationale à Ouagadougou, Burkina Faso, lors d'une réception organisée par l'ambassadeur par intérim Abdul Rahman Al Murshad. L'événement a réuni des autorités burkinabè et des missions diplomatiques. L'ambassadeur a souligné l'excellente coopération bilatérale, notamment le financement saoudien de projets de développement au Burkina Faso, et a réaffirmé la position saoudienne contre le terrorisme.
À Ouagadougou : la Communauté musulmane a célébré l'Aid el Kébir 26 avril 1964 Le 23 avril, la Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré l'Aïd El Kébir sur l'immense Place d'Armes. Le Président Maurice Yaméogo, accompagné de nombreuses personnalités, a salué les fidèles et prononcé un discours. Il a félicité la communauté pour son unité religieuse, son respect des affaires de l'État et son engagement pour la paix et le progrès de la Haute-Volta.
A propos d'une prétendue sécurité islamique : "Il faut défendre ce qui est juste", prévient Sayouba Traoré 25 mars 2018 Le texte rapporte la controverse au Burkina Faso autour de la formation d'un "groupe de sécurité islamique" à Pouytenga. Le journaliste Sayouba Traoré met en garde contre cette initiative, insistant sur le fait que la sécurité est du ressort exclusif de l'État. Il alerte sur les graves dangers de fragmentation sociale et de conflits que la création de forces de sécurité religieuses pourrait engendrer, appelant à préserver la cohésion nationale.
A propos de "Moaga du plateau central et musulman" : entre remords et regrets, Dr Ablassé Ouédraogo s'excuse et se présente 19 septembre 2017 Dr. Ablassé Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2015 au Burkina Faso, présente ses excuses pour des propos mal interprétés par Jeune Afrique en 2015, qui le faisaient passer pour sectaire. Il clarifie que ces déclarations ne reflètent ni sa personnalité ni ses valeurs d'ouverture et d'égalité, et réaffirme son engagement politique comme un sacerdoce au service de son pays et du continent, fort d'une longue carrière intègre.
À propos des événements du 11 septembre... Communiqué de presse de la Commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam 12 novembre 2001 La Commission épiscopale pour le dialogue avec l'islam, réunie en novembre 2001, a analysé les conséquences des événements du 11 septembre, réaffirmant qu'il ne s'agit pas d'une guerre de religion et condamnant l'invocation du nom de Dieu à des fins politiques ou militaires. Elle a encouragé le dialogue, la paix, la justice et la modération entre chrétiens et musulmans, les invitant à collaborer pour la construction du pays et à prier pour la paix.
À propos du pélérinage à La Mecque 12 juillet 1991 Le texte est une réaction d'une lectrice aux propositions de l'ambassadeur du Burkina Faso en Arabie Saoudite en 1991, qui souhaitait un soutien financier et logistique de l'État pour le pèlerinage à La Mecque. L'auteure argumente fermement que, le Burkina Faso étant un pays laïc, cette responsabilité incombe à la communauté musulmane et que l'État doit rester neutre et ne pas financer des activités religieuses spécifiques.
À quand les Miss burkini au Burkina ? 30 août 2016 Une femme musulmane burkinabè analyse la décision du Conseil d'État français annulant l'interdiction du burkini, y voyant une victoire des libertés fondamentales. Elle contraste cette avancée avec la réalité des femmes musulmanes au Burkina Faso, qui subissent au quotidien un manque de libertés fondamentales et une soumission forcée, symbolisée par leurs tenues sombres, malgré l'absence d'interdictions vestimentaires officielles. L'auteure dénonce une vie de peur et d'auto-censure imposée par les pressions sociétales et patriarcales.
A.E.E.M.B : Yaya Dama investi président 29 décembre 2016 Yaya Dama a été élu nouveau président de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) pour un mandat de deux ans, lors du 16e congrès ordinaire tenu à Ouagadougou en décembre 2016. Ses priorités incluent la formation et la sensibilisation des militants, notamment pour lutter contre le vandalisme et le terrorisme perpétrés au nom de l'islam, souvent par des jeunes. L'importance de la tolérance, de la paix et de l'encadrement de la jeunesse a également été soulignée lors de cette investiture.
Abandon de l'excision et du mariage d'enfants : 100 villages de la région du plateau-central s'engagent 21 décembre 2016 En décembre 2016, 100 villages répartis dans neuf communes du Burkina Faso ont publiquement proclamé l'éradication de l'excision et du mariage d'enfants lors d'une cérémonie à Tanlili. Cette initiative collective, portée par le Groupe d’appui en santé, communication et développement (Gascode) avec le soutien de l'UNICEF, vise à mettre fin à ces pratiques néfastes, avec l'engagement des chefs coutumiers à appliquer des sanctions.
Abandon du mariage d'enfants au Burkina : quand la loi rame à contre-courant 15 avril 2019 Au Burkina Faso, le Code des personnes et de la famille (CPF) de 1989 facilite le mariage d'enfants, permettant des unions dès 15 ans pour les filles, en contradiction avec les conventions internationales. Un processus de révision visant à fixer l'âge légal à 18 ans est en cours depuis 2012, mais son adoption est bloquée, notamment par la question de la reconnaissance des mariages traditionnels et religieux. Ce retard a des conséquences graves pour les jeunes filles et maintient le pays parmi ceux avec les taux de mariage d'enfants les plus élevés en Afrique.
ABCI : faire connaître la culture islamique 20 août 1996 L'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) a organisé du 11 au 18 août 1996 une semaine culturelle à l'Institut Al Elmi de Hamdalaye, destinée aux jeunes musulmans du Burkina Faso. Sous le thème "L'Islam et la société", cette initiative visait à approfondir leurs connaissances religieuses et à contrer les perceptions négatives de l'Islam. La clôture a souligné l'importance d'instruire les jeunes musulmans et a inclus une conférence sur "Islam et Occident", abordant la domination occidentale et les divisions au sein du monde musulman.
ABCI : mieux faire connaitre l'islam 3 août 1998 La 4e semaine culturelle de l'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) s'est achevée le 1er août 1998 à Ouagadougou. Cet événement a permis à des participants de diverses provinces du Burkina Faso d'approfondir les vertus de l'islam par des lectures du Coran, des enseignements et des sketches. Ces derniers ont notamment sensibilisé aux bonnes relations de voisinage et à l'importance d'une tenue vestimentaire décente pour les jeunes filles, dans le but de promouvoir les valeurs islamiques.
ABCI : mieux propager la culture islamique 1 août 1995 L'Association pour la Culture Islamique (ABCI) tient son deuxième congrès au Centre culturel arabe lybien, visant à établir un nouveau bureau et à renforcer la foi des participants, principalement des élèves et étudiants du Burkina. Le président sortant, Ibrahim Compaoré, a remercié les participants pour leur soutien essentiel, souligné l'importance de développer et d'étendre la culture islamique, et rendu hommage au fondateur disparu, Mohamed Ouédraogo. Le congrès est aussi l'occasion d'appeler au dialogue et à la concertation religieuse entre musulmans.
ABCI : une semaine d'échange sur l'Islam 5 septembre 2000 L'Association burkinabè pour la culture islamique (ABCI) a organisé sa 5ème semaine culturelle biennale du 4 au 8 septembre 2000 à l'Institut Al Elmi de Ouagadougou, sous le thème "l'Islam et les musulmans présents et futurs". L'événement visait à promouvoir la culture islamique et comprenait des conférences sur des sujets variés (théologie, unité africaine, problèmes des musulmans au Burkina Faso, langue arabe), des cours, un atelier sur le choix du conjoint, des projections et un jeu concours. Ciblant principalement les jeunes et les élèves, cette initiative a été saluée par les leaders de la communauté musulmane comme un cadre essentiel d'échange et de rayonnement religieux.
Abdoul Rachiid Anwar, théologien du mouvement Ahmadiyya : « Nous sommes le seul groupe religieux au monde, qui progresse » 11 avril 2018 Le missionnaire Ahmadiyya Abdoul Rachid Anwar affirme que l'islam condamne fermement le terrorisme et la violence, soulignant que le vrai sens du jihad est la réforme individuelle et la lutte contre le mal, non le combat armé. Le mouvement Ahmadiyya, qu'il représente, s'engage à lutter contre l'intégrisme religieux par la logique et la promotion des valeurs humaines. Anwar explique que les divisions au sein de l'islam sont souvent d'ordre politique et que son mouvement, doté d'un chef international, œuvre pour l'unité et le dialogue interreligieux afin de promouvoir la paix.
Abdoul Rasmane Sana, président de la Communauté musulmane : "Si le congrès se tient, il n'y aura plus de crise" 3 septembre 2020 Abdoul Rasmané Sana, président de la CMBF, aborde la crise au sein de la communauté musulmane du Burkina Faso, marquée par des incidents tumultueux à la grande mosquée et des actes de vandalisme. Il dément toute inimitié avec l'Imam Sana Aboubacar et insiste sur la tenue d'un congrès pour élire une nouvelle direction, conformément aux statuts de l'organisation. Sana rejette l'idée d'une présidence provisoire, soulignant que la solution réside dans le respect des procédures légales pour mettre fin au conflit.
Abdoulaye Guitti, imam du Cerfi et de l'Aeemb « aux chrétiens du monde, nous leur souhaitons une bonne fête » 22 décembre 2011 Selon l'imam Abdoulaye Guitti, l'islam respecte Jésus comme prophète mais ne célèbre pas les anniversaires de prophètes, Noël n'étant pas une fête officielle de l'islam (qui n'en reconnaît que deux). Bien que le Coran n'interdise pas formellement de partager les réjouissances, certains appellent les musulmans à se démarquer, tout en soulignant l'importance du respect mutuel, de la solidarité et de l'acceptation de nourriture licite de la part des chrétiens.
Abdourahamane Diallo, à propos du radicalisme religieux : « Le terrorisme n'existe dans aucune religion» 27 mars 2017 La 26e Jalsa Salana de la Jama'at islamique ahmadiyya a rassemblé plus de 12 000 fidèles à Ouagadougou du 24 au 26 mars, incluant des délégations internationales et des personnalités politiques. L'événement a mis l'accent sur la nécessaire solidarité interreligieuse pour contrer le terrorisme, affirmant que l'islam est une religion de paix et d'amour. Des exposés et débats ont eu lieu sur la promotion de la paix mondiale, avec le soutien des autorités burkinabè à l'œuvre de la Jama'at.
Abdrahmane Sidibé président du CAI : les ONG islamiques ne font pas que du religieux 25 mai 2000 Le texte présente le Comité d'appel à l'islam (CAI), créé en 1981 par Abdrahmane Sidibé et ses amis, qui a évolué d'une association de prêche vers la réalisation d'infrastructures socio-éducatives et religieuses au Burkina Faso. Financé par des bailleurs koweïtiens et qataris, le CAI mène des actions comme la construction d'écoles, de mosquées, de forages et la prise en charge d'orphelins, bénéficiant à toute la population sans distinction de religion, contrairement à certaines critiques.
Ablassé Ouédraogo a besoin de tous les Burkinabè 9 juin 2015 Ablassé Ouédraogo, candidat à la présidentielle de 2015, clarifie des propos mal retranscrits par Jeune Afrique concernant ses atouts. Il affirme que ses forces résident dans sa connaissance approfondie du Burkina Faso, son vaste réseau et son expérience professionnelle internationale (ONU, OMC, BAD, CEDEAO, UA), ainsi que sa capacité à être un rassembleur pour tous les Burkinabè. Il précise que son origine ethnique ou religieuse est un fait sociologique et non un atout fondamental pour diriger un pays laïc, contrairement à ce qui aurait été suggéré.