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COVID-19 au Burkina Faso : "C'est parce que nous sommes en vie que nous avons la capacité de discuter" (Dandjinou) 13 mai 2020 Le gouvernement du Burkina Faso a décrété l'administration entièrement en ligne des concours professionnels, des dépôts de dossiers aux épreuves et résultats, afin de gagner du temps et de réaliser des économies. Parallèlement, le conseil des ministres a réitéré l'importance du respect des mesures sanitaires contre le COVID-19, soulignant la collecte de plus de 1,8 milliard de FCFA pour la riposte et avertissant d'un retour au confinement en cas de non-observance, notamment dans les mosquées et les marchés. Le porte-parole du gouvernement a également abordé la question des fuites de documents officiels et la nécessité d'une approche pragmatique pour la reprise des activités pédagogiques.
COVID-19 au Burkina Faso : des kits de protection et des vivres pour les musulmans du secteur 27 de Ouagadougou 5 mai 2020 Le 5 mai 2020, Luc Arnaud Compaoré a fait don de kits de protection et alimentaires à la communauté musulmane du secteur 27 de Ouagadougou. Ce geste vise à soutenir les fidèles face à la pandémie de COVID-19 et durant le jeûne. Le donateur, déjà impliqué dans des actions communautaires, prévoit d'étendre son aide à d'autres lieux de culte pour lutter contre le virus.
Covid-19 au Burkina Faso : la Chine offre du matériel sanitaire à la FAIB 11 août 2020 Le 11 août 2020, l'ambassade de Chine au Burkina Faso a fait don de matériel sanitaire (respirateurs, machines à oxygène, masques) à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) à Ouagadougou. Ce geste s'inscrit dans la lutte contre la COVID-19 et vise à établir une future coopération entre les communautés musulmanes des deux pays, ainsi qu'avec d'autres communautés religieuses. La FAIB a exprimé sa gratitude, soulignant l'importance de ce don pour améliorer la prise en charge sanitaire.
COVID-19 au Burkina Faso : la FAIB annonce la réouverture des mosquées (communiqué) 2 mai 2020 La Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) a annoncé la réouverture des mosquées à partir du 2 mai 2020, avec l'autorisation du ministre en charge des cultes. Cette réouverture est soumise à des conditions sanitaires strictes, incluant la désinfection régulière, l'aération, les ablutions à domicile, la prise de température, l'utilisation de tapis individuels et l'interdiction des repas communautaires. Des ajustements sont également prévus pour les prières en fonction du couvre-feu, avec la suspension des assises de tafsirs et de la recherche de la nuit du destin si les conditions persistent.
COVID-19 au Burkina Faso : la FAIB souhaite des "excuses publiques" du ministre de la communication 14 mai 2020 La Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB) a exigé des excuses publiques du ministre de la Communication, Remis Dandjinou. La FAIB dénonce ses propos du 13 mai 2020 qui imputaient à la communauté musulmane la responsabilité d'un éventuel rebond du coronavirus après la réouverture des mosquées. Elle estime que ces déclarations stigmatisent une communauté religieuse et nient les efforts pour le vivre-ensemble.
COVID-19 au Burkina Faso : les mesures barrières enseignées à la grande Mosquée sunnite de Ouaga 8 mai 2020 La prière du vendredi 8 mai 2020 à la Mosquée centrale de Ouagadougou a été écourtée (25 minutes) et s'est déroulée dans le strict respect des mesures sanitaires liées au COVID-19, suite à la réouverture des lieux de culte. L'imam a exhorté les fidèles à porter des masques, se laver les mains et maintenir la distanciation sociale, des consignes globalement suivies malgré quelques difficultés individuelles. Le texte met en lumière l'adaptation des pratiques religieuses aux impératifs de santé publique.
COVID-19 et prise en charge psychosociale : le président du Faso salue l'initiative de l'ICESCO 25 juin 2020 Le 25 juin 2020, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a participé à une visioconférence de haut niveau organisée par l'ICESCO et l'Union africaine, sur la santé mentale et l'appui psychosocial face à la COVID-19. Il a souligné l'impact économique et psychologique de la pandémie, aggravé par le terrorisme au Sahel, et a salué la création par l'ICESCO d'une coalition humanitaire globale. La rencontre a également mis en évidence l'augmentation des violences domestiques, notamment envers les femmes et les enfants, dues aux confinements.
Création d'une commission commerciale égypto-voltaïque 7 octobre 1971 L'Égypte et la Haute-Volta ont établi une commission commerciale et économique conjointe, présidée par leurs Ministres du Commerce. Cette commission a pour objectif de promouvoir les échanges commerciaux et de relancer la coopération bilatérale dans les domaines économique et technique, conformément aux recommandations du sommet arabo-africain. Des pourparlers économiques supplémentaires sont également prévus entre les deux pays.
Crise à la CENI : « Mettre fin à la chienlit ou laisser les germes d'une future crise électorale sans précédent » 6 novembre 2018 La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) du Burkina Faso traverse une crise majeure. Son président, Newton Ahmed Barry, est au centre d'antagonismes avec la majorité des commissaires, qui dénoncent ses décisions unilatérales, notamment sur un nouveau mode d'enrôlement, et son manque de concertation. Son comportement erratique, incluant une annonce de démission suivie d'une rétractation, a fortement remis en cause sa légitimité et fait craindre une crise électorale sans précédent. Le Mouvement Citoyen pour la Démocratie appelle Newton Ahmed Barry à se retirer pour préserver la paix et la crédibilité de l'institution.
Crise à la communauté musulmane : El hadj Sana s'en lave les mains 21 septembre 2004 Le journal "L'Observateur paalga" a décidé de ne pas publier un article détaillé sur la crise au sein de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), impliquant des accusations de démission forcée et de mauvaise gestion contre son président, El hadj Aboubacar Sana. Suite à l'intervention de personnalités influentes craignant une "guerre civile", le journal a privilégié la paix sociale, tout en publiant un résumé des griefs. El hadj Aboubacar Sana nie ces allégations, affirmant être toujours en fonction et réfutant les accusations de détournement de fonds en détaillant la gestion financière et en impliquant d'autres acteurs.
Crise à la communauté musulmane : le président sortant rejette la "transition" 14 mars 2021 Le président sortant de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), Rasmané Sana, a dénoncé l'ingérence du Médiateur du Faso dans la crise de l'organisation, l'accusant de prendre parti et de vouloir imposer une transition. Sana insiste sur la tenue d'un congrès sous l'égide du ministre des cultes pour élire les dirigeants et présenter son bilan de cinq ans, que ses opposants refuseraient. Il a également mentionné des réalisations comme l'audit d'infrastructures et l'extension de la grande mosquée durant son mandat.
Crise à la communauté musulmane : les acteurs enterrent la hache de guerre 13 septembre 2020 Le 11 septembre 2020 à Ouagadougou, sous l'égide du Médiateur du Faso, les principaux acteurs de la crise de leadership au sein de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF), Cheikh Mamoudou Bandé et Rasmané Sana, se sont rencontrés. À l'issue de cette rencontre, ils se sont engagés à mettre fin à leurs divergences et ont déclaré la crise résolue, privilégiant la paix et la conciliation au sein de la communauté.
Crise à la Communauté musulmane du Burkina : Ablassé Ouédraogo dénonce une "Politisation et tentative de récupération politique par le pouvoir" 16 mai 2021 Dans cette lettre ouverte, Dr Ablassé Ouédraogo dénonce une crise au sein de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF), qu'il impute à une "immixtion flagrante" du gouvernement et à des forces externes visant à contrôler l'organisation et ses ressources. Il affirme que l'Assemblée générale extraordinaire de 2019, à l'origine des divergences (gestion financière, désignation de l'Imam), était illégale et que la suspension du bureau légitime par le gouvernement constitue un "coup de force". L'auteur exhorte le gouvernement à respecter la légalité pour permettre la tenue sereine du 13e Congrès de la CMBF.
Crise à la Communauté musulmane du Burkina : la réplique de Simon Compaoré à Ablassé Ouédraogo 17 mai 2021 Le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a réagi à une lettre ouverte de l'opposant Dr Ablassé Ouédraogo, qui accusait le gouvernement de politiser la Communauté Musulmane du Burkina Faso. Compaoré a rejeté ces allégations, les qualifiant d'opportunistes et de tentatives de déstabilisation, affirmant que le ministère des Cultes gère ces questions depuis longtemps et que le parti au pouvoir n'a pas besoin d'utiliser la religion pour ses objectifs. Il a également critiqué Ouédraogo pour ses propos incendiaires et son manque de pertinence.
Crise à la communauté musulmane du Burkina Faso : deux ans après, le bureau de la transition fait son bilan 27 mars 2021 Le Bureau exécutif de transition de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) a présenté son bilan après deux ans et exige de l'administration un récépissé pour opérer légalement. Cette transition a été mise en place en raison du mauvais fonctionnement de l'ancien bureau dirigé par El Hadj Sana Abdou Rasmané, qui refuse toujours de céder sa place malgré l'intervention du Médiateur du Faso. La CMBF considère son existence légale acquise par le silence administratif et appelle les communautés à ignorer l'ancien dirigeant.
Crise à la Communauté musulmane du Burkina Faso : l'appel de l'Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux 3 septembre 2020 L'Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) lance un appel concernant une crise persistante au sein de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). Cette crise, née d'une élection contestée en 2015, a dégénéré, menaçant la cohésion sociale et détournant l'attention de la lutte contre l'extrémisme. L'ATR/DI exhorte les membres de la CMBF, les autres croyants et le gouvernement à trouver des solutions pacifiques et définitives pour résoudre les causes structurelles de cette situation.
Crise à la grande mosquée de Banfora : la trêve des jeûneurs 4 juin 2017 La grande mosquée de Banfora, fermée suite à une crise de succession entre fidèles musulmans, a été rouverte le 25 mai 2017 par le gouverneur des Cascades, Léontine Zagré. Cette réouverture fait suite à un accord temporaire, obtenu après des concertations menées par les autorités et des opérateurs économiques, qui maintient le statu quo avec le bureau intérimaire en place. Un comité de 10 membres a été mis en place pour suivre cet accord et préparer les futures discussions visant une résolution définitive après le mois de jeûne.
Crise à la Oumma : les protagonistes concluent une trêve chez le Médiateur du Faso 12 septembre 2020 Le 11 septembre 2020, Abdoul Rasmané Sana, président sortant de la communauté musulmane, et Mahamoudou Bandé ont mis fin à une crise interne sous la médiation de Saran Sérémé, Médiateur du Faso. Cette réconciliation, faisant suite à un incident survenu le 28 août à la Grande Mosquée de Ouagadougou, vise à dépasser les divergences pour se concentrer sur la lutte contre le terrorisme. La parenté à plaisanterie a joué un rôle clé dans cette médiation réussie.
Crise à Namissiguima : le gouvernement déterminé à faire respecter l'autorité de l'Etat 4 juin 2015 Les ministres burkinabè de la sécurité et des mines ont tenu une conférence de presse le 4 juin 2015 concernant la crise de la mine True Gold à Namissiguima. Les populations s'opposent à son implantation, craignant pour leur lieu de culte, ce qui a mené à des affrontements. Le gouvernement réaffirme sa détermination à faire respecter la loi et le contrat minier, tout en cherchant des solutions concertées pour préserver les intérêts de toutes les parties et la cohésion sociale.
Crise à Yirgou : les autorités coutumières et religieuses prônent le pardon et la réconciliation entre les communautés 11 février 2019 En début 2019, le village de Yirgou (Burkina Faso) a connu des violences meurtrières suite à l'assassinat d'un chef par des terroristes, provoquant des représailles contre la communauté peulh, 68 morts et près de 20 000 déplacés. Face à ce drame, une délégation d'autorités coutumières et religieuses, menée par le Dima de Boussouma, a organisé une journée de réconciliation le 9 février 2019 à Barsalogho, Foubé et Korko. Cette initiative visait à promouvoir le pardon et la paix entre les communautés Mossi et Peulh, qui ont pris des engagements fermes pour l'avenir.
Crise au conseil municipal de Ouahigouya : le maire entendu, les imams chez Naaba Kiiba 26 octobre 2004 Le maire de Ouahigouya a été auditionné par une commission de vérification du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) à Ouagadougou, qui finalise son rapport et a demandé des documents comptables. Parallèlement, les imams de la ville ont rencontré le roi du Yatenga, Naaba Kiiba, pour soutenir sa médiation visant à réconcilier les conseillers municipaux et relancer les activités du conseil. Cependant, le roi est déçu par l'attitude des signataires de la motion de défiance, qui estiment que la crise les dépasse, maintenant la situation tendue après un mois de blocage.
Crise au sein de la CMBF : les contestataires pour un nouveau congrès 3 août 2015 Des contestataires de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) ont tenu une conférence de presse le 2 août 2015 pour dénoncer l'irrégularité de l'élection du nouveau bureau exécutif en juin 2015. Ils reprochent des violations des statuts de l'organisation et des principes islamiques, ainsi que le rejet de tentatives de consensus. Les dissidents appellent à rétablir l'ordre statutaire par un dialogue et l'organisation d'un congrès légitime, avertissant des risques de troubles intracommunautaires si le bureau actuel est reconnu.
Crise au sein de la communauté musulmane : "Le linge sale se lave en famille", dixit El Hadj Abdourasmané Sana 3 août 2016 Le Conseil national de la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) publie un droit de réponse pour démentir l'existence d'une crise interne, suite à un article de presse. Il affirme que son 12e Congrès de juin 2015 s'est déroulé régulièrement et avec succès, malgré les contestations d'un groupe de membres. La CMBF rejette les allégations de non-conformité et invite les contestataires au dialogue en interne, soulignant l'importance de l'unité de la communauté.
Crise au sein de la communauté musulmane : des fidèles interpellent le gouvernement 1 août 2016 Le 30 juillet 2016 à Ouagadougou, des membres du comité exécutif et du bureau national de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) ont alerté les autorités sur une grave crise interne. Ils dénoncent des intérêts égoïstes et des violations de textes menaçant la paix et l'unité des fidèles depuis le décès d'El Hadj Oumarou Kanazoé. Le groupe exhorte le gouvernement et les leaders religieux à intervenir pour un dialogue franc, afin de résoudre la crise, prévenir la violence religieuse et organiser un congrès consensuel conforme aux statuts de la CMBF.
Crise au sein de la communauté musulmane : des positions difficiles à concilier 26 juillet 2020 Rasmané Sana, président sortant de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), a dénoncé le refus de dialogue de ses opposants pour résoudre une crise interne. Il affirme être toujours en fonction et que les tentatives de médiation ont échoué en raison du manque de coopération de l'autre camp. M. Sana propose le dialogue ou, à défaut, une élection pour résoudre la crise, et a reçu le soutien du conseil national de la jeunesse musulmane qui l'encourage à se représenter.