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Communauté musulmane : une crise à l'odeur d'argent et aux couleurs politiques 25 octobre 2004 La Communauté musulmane du Burkina Faso est en proie à des querelles internes récurrentes, souvent liées à la mauvaise gestion financière, aux enjeux de pouvoir et aux influences politiques, qui éclatent lors des renouvellements de ses instances. Malgré l'intervention régulière d'El hadj Oumarou Kanazoé pour apaiser les tensions et résoudre les crises, comme celle ayant mené au récent départ du président Aboubacar Kassoum Sana pour malversations et non-respect des statuts, les mêmes problèmes de leadership et de gouvernance persistent, empêchant un véritable renouvellement et une stabilité durable.
Communauté musulmane : une prière pour la paix 13 août 1999 Une grande cérémonie religieuse s'est tenue à la Grande Mosquée de Ouagadougou, réunissant les associations et mouvements islamiques du Burkina, sous la direction d'El Hadj Aboubacar Sana. Cette prière, également organisée dans les 45 provinces du pays, visait à implorer un climat social apaisé au Burkina, la paix étant jugée essentielle pour l'adoration divine. Les participants ont notamment salué les recommandations du Collège de sages comme un pas vers le retour de la paix sociale.
Communauté musulmane : une prière pour la paix 13 août 1999 La communauté musulmane du Burkina Faso a organisé une prière pour la paix à la grande mosquée de Ouagadougou, après des initiatives similaires des protestants et catholiques. Face à l'instabilité sociopolitique, fidèles et personnalités ont imploré Dieu pour le retour de la paix sociale et la stabilité politique. Cet événement a réuni différentes associations musulmanes pour surmonter les "forces du mal" par la puissance de la prière.
Communauté musulmane : Ve Assemblée Générale 16 avril 1982 La 5ème Assemblée Générale de la Communauté Musulmane de Haute-Volta a débuté hier à la Maison du Peuple de Ouagadougou. Ces assises de quatre jours se clôtureront le dimanche 18 avril à 15h, suivies d'une réception à 19h à la Médersa Centrale.
Communauté Musulmane de Haute-Volta : Ve Assemblée Générale ordinaire 15 avril 1982 Ce document retrace la 5ème Assemblée Générale de la Communauté Musulmane de Haute-Volta, tenue à Ouagadougou du 15 au 18 avril 1982. Il détaille le programme des sessions, incluant l'audition de rapports (moral, activités, financier) et la constitution de commissions (statuts, enseignement, pèlerinage, finances, information). Un rapport approfondi est consacré au thème "L'Islam et l'Enfant", abordant l'éducation islamique et la question des "Garibous". Le congrès a également adopté des résolutions importantes, notamment sur le soutien à la cause palestinienne, les droits des enseignants et l'organisation du pèlerinage. Enfin, le texte inclut les statuts et le règlement intérieur révisés de l'organisation, ainsi que les listes des membres élus des nouveaux Conseil National et Conseil Exécutif.
Communauté musulmane de Kekaba : la nouvelle mosquée inaugurée dans la joie 8 mai 2000 Le village de Kékaba a inauguré sa nouvelle mosquée de vendredi le 28 avril 2000, construite par l'ONG Qatar Charitable Society. Cet événement majeur pour la communauté, qui attendait ce lieu de culte depuis longtemps, a réuni de nombreux fidèles et autorités locales. Facilitée par le Comité d'appel à l'islam, cette mosquée remplace l'ancienne, devenue vétuste et exiguë.
Communauté musulmane du Burkina : dernière prière pour l'Imam Ibrahim Kouanda 31 janvier 2008 Le 30 janvier 2008, la communauté musulmane burkinabè a pleuré le décès inattendu de son grand imam, El Hadj Ibrahim Kouanda, âgé de 90 ans. En poste depuis 1998, il est décédé lors d'un examen médical après de légers problèmes de santé. Ses funérailles ont eu lieu à Dar Salam, son village natal, après une prière à la grande mosquée de Ouagadougou.
Communauté musulmane du Burkina : des fidèles s'insurgent contre la "parodie de congrès de Fada" 2 juillet 2015 Des membres de la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) ont adressé une lettre au Ministre de l'Administration Territoriale pour demander l'annulation du congrès de Fada tenu en juin 2015. Ils dénoncent de graves manquements statutaires et éthiques lors de l'organisation de ce congrès, qui a exacerbé les tensions et les clivages au sein de la communauté. L'objectif est de restaurer l'unité et la cohésion de la CMBF par une approche consensuelle, en proposant la mise en place d'un collège de sages pour élaborer une feuille de route approuvée par tous.
Communauté musulmane du Burkina : des fidèles s'opposent à l'investiture du nouveau président 17 avril 2021 Omar Koanda, le nouveau président de la Communauté musulmane, peine à être installé suite à l'opposition des partisans du président sortant, Rasmané Sana. Cette situation prolonge une crise de succession, malgré le soutien du Ministre de l'administration territoriale à Koanda. Des arrestations ont eu lieu et des concertations sont en cours pour trouver une issue pacifique à cette crise.
Communauté musulmane du Burkina : El Hadj Aboubacar Sana reste et demeure le président 20 septembre 2004 Le journal "Le Pays" publie une correction concernant un article erroné affirmant la démission d'El Hadj Aboubacar Sana, président de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF). Le texte confirme qu'El Hadj Sana n'a pas démissionné et demeure président, sa destitution ne pouvant intervenir qu'à l'issue d'un congrès. Le journal présente ses excuses pour cette fausse information.
Communauté musulmane du Burkina : El Hadj Kanazoé, nouveau président 11 octobre 2004 Le 10ème congrès de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) en octobre 2004 a élu El Hadj Oumarou Kanazoé comme nouveau président, succédant à El Hadj Aboubacar Sana dans un climat tendu lié à des accusations de mauvaise gestion financière du bureau sortant. Ce congrès a mis en place un nouveau bureau et adopté des résolutions pour l'avenir, dont une sur la transparence financière afin de prévenir de nouvelles crises. Le nouveau président a appelé à l'unité et à la réconciliation au sein de la communauté.
Communauté musulmane du Burkina : El Hadj Sana Aboubakar prend les rênes 30 décembre 1997 En décembre 1997, El Hadj Cheick Aboubakar Sana a été élu à l'unanimité président de la communauté musulmane burkinabè par les 45 grands Imams du pays, lors d'une élection tenue à Ziniaré. Succédant à El Hadj Toumani Triandé, il a bénéficié du soutien logistique et financier d'El Hadj Oumarou Kanazoé et du chef de l'État. Titulaire d'une licence en sciences islamiques, El Hadj Sana, précédemment Imam de la grande Mosquée de Ouagadougou, prend la tête du nouveau Bureau de la Communauté musulmane.
Communauté musulmane du Burkina : le président de la transition installé sous haute tension 18 avril 2021 L'installation d'El Hadj Oumarou Koanda comme nouveau président transitoire de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) le 17 avril 2021 à Ouagadougou s'est déroulée sous haute tension. Des affrontements avec les forces de sécurité, l'usage de gaz lacrymogènes et des arrestations ont marqué l'événement, les fidèles s'opposant à cette nomination décidée par le ministère en charge des cultes. Cette crise découle de l'expiration du mandat du bureau sortant, le président sortant dénonçant un "coup d'État" et le non-respect des statuts, tandis que le nouveau bureau vise à rassembler et organiser une assemblée générale.
Communauté musulmane du Burkina : le président Sana s'explique sur les bisbilles 28 octobre 2019 El hadj Abdou Rasmané Sana, président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), a tenu une conférence de presse le 28 octobre 2019 à Ouagadougou pour donner sa version des faits sur la crise interne de l'association. Il conteste une assemblée générale extraordinaire tenue à Bobo-Dioulasso qui l'a désigné unilatéralement un président par intérim. Les points de discorde évoqués par Sana incluent la gestion des fonds de rénovation de mosquée, la désignation des imams, l'argent des boutiques de la Communauté et le manque de réunions.
Communauté musulmane du Burkina : le sermon des imams au centre d'un séminaire de formation 7 juillet 2006 La Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a organisé un séminaire de formation du 23 au 25 juin à Ouagadougou pour 160 imams de la région du Centre. L'objectif était de rehausser le niveau des sermons et de consolider les compétences des imams pour qu'ils puissent guider et éduquer la communauté de manière efficace. Le séminaire a abordé des thèmes comme "Le sermon de vendredi et son importance", visant à dissiper les malentendus et à promouvoir des messages clairs qui renforcent la foi et la solidarité.
Communauté musulmane du Burkina : voici la lettre qui autorise l'installation de Oumarou Kouanda comme président de Transition 20 avril 2021 L'autorité burkinabè est intervenue pour résoudre la crise prolongée au sein de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). Elle a procédé à l'installation d'Oumarou Kouanda comme président de transition, malgré des affrontements avec les partisans du président sortant. Cette décision, justifiée par l'échec des médiations et le vide institutionnel, vise à ce que Kouanda organise un congrès unitaire pour établir une direction nationale représentative.
Communauté musulmane du Burkina Faso : Kanazoé distribue l'argent du Roi Mohamed VI 18 avril 2005 Le 15 avril 2005, la communauté musulmane du Burkina Faso, dirigée par El hadj Oumarou Kanazoé, a distribué dix millions de francs CFA. Cette somme, reçue du Roi Mohamed VI du Maroc en remerciement de l'accueil chaleureux de la communauté, est destinée à la consommation immédiate, une mosquée étant financée séparément par le Roi.
Communauté musulmane du Burkina Faso : prières et invocations pour la paix 14 octobre 2013 Le 13 octobre 2013, la communauté musulmane de Ouagadougou a tenu une séance de prières et d'invocations à la grande mosquée, la veille du jour d'Arafat. Cette initiative visait à implorer la paix, la stabilité et l'entente entre toutes les communautés au Burkina Faso et dans la sous-région. L'imam Sakandé a souligné l'importance de la prière proactive et a réaffirmé la cohésion de la communauté, insistant sur l'unité fondamentale malgré des désaccords de forme.
Communauté musulmane du Burkina Faso : un chapelet de griefs contre l'imam Sana 20 septembre 2004 La Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) est en crise de leadership suite à la démission forcée de son président, El hadj Aboubacar Sana, en septembre 2004. Accusé de malgouvernance, il avait refusé d'organiser un congrès pour renouveler son mandat échu depuis 2002. Les griefs incluent de graves malversations financières (détournement de dons, de fonds des medersas, des loyers de boutiques et de commissions de construction), des pratiques anti-islamiques et anti-sociales, ainsi qu'une gestion solitaire et autoritaire. El hadj Oumarou Kanazoé, figure influente, est sollicité pour médier et résoudre cette vacance de pouvoir avant le début du Ramadan.
Communauté musulmane du secteur 7 : la mosquée de vendredi désormais en service 5 octobre 1998 Le 2 octobre dernier a eu lieu l'inauguration d'une nouvelle "mosquée de vendredi" dans le quartier Samandin (Secteur 7) à Ouagadougou. Financée et construite par l'opérateur économique El Hadj Ghalayini Adnan, cette mosquée moderne offre une capacité de 1000 places et comprend une bibliothèque ainsi que des magasins. La cérémonie a rassemblé la communauté musulmane, des autorités politiques et diverses personnalités.
Communauté musulmane du Zondoma : bagarre pour le choix d'un imam 23 mai 2005 En mai 2005, la communauté musulmane de Gourcy, dans la province du Zondoma, est secouée par une grave querelle de succession pour le poste d'imam central, suite au décès de Moumouni Mandé. La famille Mandé revendique le titre pour son lignage, accusant El Hadj Ousseini Ouédraogo, nommé par le bureau de la communauté, d'usurpation. Cette dispute, teintée de tensions ethniques (Yarga contre Mossi), a mené à la fermeture de la grande mosquée de Gourcy par la gendarmerie pour prévenir des affrontements.
Communauté soufie : quand le disciple reçoit le maître 5 juillet 2010 La Communauté soufie du Burkina Faso a célébré le Maouloud (naissance du prophète Mohamed) le 28 juin 2010 au domicile de son guide spirituel, EL Hadji Cheick Moaze, à Ouagadougou. L'événement a rassemblé une foule nombreuse venue de diverses régions du Burkina Faso et de pays voisins (Mali, Côte d'Ivoire, Sénégal), ainsi que des autorités et le maître soufi de Cheick Moaze. Ce dernier a souligné l'importance de l'unité et de la cohésion au sein de la communauté musulmane burkinabè.
Communauté sunnite de Ouaga : "Une fumée sans feu!" 22 janvier 1996 Le texte décrit la visite d'un journaliste à la mosquée sunnite de Zanghouetin, rouverte après des dissensions, pour constater l'absence d'hostilités et la tenue d'une célébration hebdomadaire paisible. Des intervenants ont prôné le pardon et l'unité, et de nouvelles équipes de gestion inclusives, composées de membres des différentes factions, ont été présentées pour diriger la mosquée pendant deux ans, marquant une période de réconciliation.
Communauté sunnite de Ouaga : "Une fumée sans feu!" 23 janvier 1996 Ce texte rapporte la réouverture et la gestion de la mosquée sunnite de Zanghouetin à Ouagadougou, après des périodes de dissensions. Il décrit la prière du vendredi 19 janvier, marquée par la présence de personnalités influentes. La cérémonie a mis l'accent sur l'appel à l'unité et au pardon, et a officialisé la mise en place de nouvelles équipes de gestion pour deux ans, composées d'anciens protagonistes afin de garantir la paix et la bonne organisation des lieux.
Commune de Bogodogo : confrontation Communauté musulmane-Mouvement sunnite du secteur 30 8 septembre 1993 Un conflit oppose la Communauté musulmane et le Mouvement sunnite du secteur 30 concernant l'utilisation et la gouvernance d'une mosquée qu'ils partagent, construite suite à une réforme foncière. Les tensions ont éclaté lorsque le Mouvement sunnite s'est opposé à l'élection d'un bureau de la Communauté musulmane dans la mosquée, nécessitant une intervention policière. Historiquement distincts mais forcés à cohabiter, les groupes ont des divergences sur la gestion du lieu de culte et cherchent une résolution, potentiellement par voie judiciaire, face au risque de sectarisme religieux.